Lors de la rencontre des agriculteurs organisée à l’occasion de la journée nationale du fellah, il a été énormément question d’assainissement agricole et des cours d’eau. Argumentant la stagnation prolongée des eaux sur quelque 20 000 ha, les agriculteurs ont estimé urgent la mise en place d’un système anti-érosif des bassins versants, d’ouvrages de correction, de mobilisation et de régulation des eaux en amont, la régularité dans l’entretien du réseau d’assainissement existant et d’ouvrages de protection des exécutoires principaux débouchant sur la mer. Quelque 2000 agriculteurs sont annuellement victimes de ces inondations. Sont également abordés les rejets des eaux usées industrielles et des usines de transformation de tomate industrielle pour beaucoup dans la pollution de l’Oued Seybouse, d’où la nécessité, ont estimé les agriculteurs, de lancer une étude du réseau hydrographique régional et le traitement ainsi que le recyclage des eaux industrielles.
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