L’affaire devant le juge en septembre: Echorouk Al Yaoumi a appris que l’affaire de l’usine Saada de transformation de tomate à Chott dans la wilaya de Tarf sera examinée par le tribunal correctionnel d’Annaba au courant du mois de septembre prochain.
L’affaire qui a fait couler beaucoup d’encre remonte à 2004 lorsque l’usine a été mise en vente vraisemblablement aux enchères, mais après une enquête judiciaire approfondie, il s’est avéré que la vente s’est faite de gré à gré et par des méthodes contraires à la loi.
Plusieurs cadres de la banque nationale d’Algérie impliqués dans ce scandale seront déférés devant le tribunal.
Les griefs reprochés aux vingt accusés diffèrent d’une personne à une autre. Le procès promet d’être houleux au regard de l’importance du dossier, le nombre des parties et la variété des accusations.
L’usine hypothéquée devait pour rappel être cédée de gré à gré au profit de la banque nationale.
Ce qui est étrange est que la personne qui a acquis l’usine n’a pas payé un centime de sa poche tout en bénéficiant d’un crédit de la banque pour financer l’usine en question, sachant que l’unité Saada enregistrait des chiffres d’affaires très appréciables dans le domaine de la tomate industrielle.
La banque nationale d’Algérie avait entamé des procédures en vue de recouvrer ses droits en exposant tous les employés au licenciement et en engloutissant une somme faramineuse du trésor public, ce qui aurait pu être évité.
L’affaire concerne donc la cession d’une hypothèque et l’octroi de crédit pour financer l’achat, en rejetant les précédentes offres qui se montaient à 33 milliards de centimes, bien en deçà du montant déclaré lors de la transaction douteuse évaluée à 20 milliards de centimes.
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