Dans la production du poisson, Annaba est classée 6e au plan national, ce qui revient à dire, qu’avec ses 80 km de côte, ses 35 chalutiers, ses 120 sardiniers, ses 274 petits métiers, plus de 2600 marins pêcheurs et officiers, ses mécaniciens et ses 438 patrons de pêche, la wilaya occupe la toute dernière place des wilayas côtières importantes comme Alger-Oran-Tipaza-Béjaïa-Mostaganem.
Certes, les 3 milliards de dinars de recette engrangés par le secteur en 2006, l’équivalent de 9048 tonnes de poissons, sont encourageants. Mais ils sont loin de refléter l’énorme potentialité des moyens existants. « Cela fait 3 mois que chacune de nos sorties en mer se solde par une production qui nous permet juste de payer la consommation du fuel. Nous sommes contraints à nous limiter à pêcher dans nos eaux territoriales. Nos chalutiers ne sont pas armés pour la pêche en haute mer. Le problème du carénage et de la réparation navale se pose avec acuité », a indiqué un armateur. Disponible dans les régions limitrophes, le poisson pêché sur ses côtes se fait rare à Annaba. « 70% du poisson pêché sur nos côtes prend la destination des wilayas de l’intérieur. La demande étant plus forte que l’offre localement, il va de soi que les prix soient élevés », a affirmé M. Amour directeur de la pêche à Annaba.
El Watan > 21/02/07 >Adnène D.
Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !