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Et ça continue de mourir en vrac !

Publié le 11/07/2021
Et ça continue de mourir en vrac !
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Et ça continue de mourir en vrac !

par El-Houari Dilmi


Le virus tueur mis à part, 27 de nos compatriotes sont morts sur nos routes et au moins 16 sur nos plages en 24h seulement, c'est que les Algériens meurent en vrac, une sorte d'euthanasie collective !

S'il est une première marche du podium que l'Algérie mériterait amplement, c'est bien celle du terrorisme routier. Seul pays au monde dont les citoyens meurent en vrac ou restent handicapés à vie, près de 25.000 accidents et plus de 3.000 morts, chaque année, plus qu'un bilan de guerre ou d'une catastrophe naturelle. Une situation si dramatique que même le Conseil des ministres s'est penché sur le sujet, pour tenter de sauver des vies de la mort la plus atroce qui soit. Comme une pilule de suicide, mais pourquoi les Algériens veulent «s'euthanasier» sur nos routes défoncées, puisque, selon les pouvoirs publics, la dimension psychologique, voire psychiatrique, est largement mise en cause chez le commun des conducteurs algériens.

Avec une lourde ardoise de plus de 120 milliards de dinars, annuellement, pour ceux qui sont chargés de gérer notre destin national, les accidents de la route sont devenus «un enjeu majeur», surtout que toutes les mesures préventives et dissuasives prises jusqu'à présent pour mettre fin à ce phénomène ont montré leurs limites. Ainsi, le Président Tebboune pensait avoir trouvé le moyen en criminalisant «tout comportement dans la conduite, notamment en ce qui concerne les moyens de transport collectif et scolaire». Parce qu'il s'agit, d'abord, du facteur humain responsable de la quasi-totalité des accidents mortels, même les imams seront -pour la énième fois- mis à contribution pour aider à la sensibilisation contre les drames routiers… et aussi le Covid ! L'on se souvient encore de ce communiqué du Conseil des ministres sous le gouvernement Djerad qui menaçait de «sanctionner les employeurs qui recrutent des conducteurs sans s'assurer, au préalable, de leur état de santé psychologique et psychiatrique et de leur parcours professionnel». Mais tout ça risque bien de rester de la simple rhétorique dans un pays où, il est vrai, la santé mentale de l'Algérien est à l'origine de beaucoup de dérèglements dans notre vie sociétale, du préscolaire jusqu'à l'université, de l'épicier jusqu'à l'imam, du petit bureaucrate jusqu'au plus gradé des cols blancs !
"le coupable la gouvernance"

Au lieu d'avoir construit des autoroutes meurtrières et des stades en béton vident! ils auraient mieux fait de supprimer 15500 zones d'ombre avec 8,5 millions de nos compatriotes qui vivent dans la misère!.
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