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«Tortue sagace»

Publié le 13/04/2022
«Tortue sagace» El-Houari Dilmi «L'Algérie aussi a besoin d'une France forte», a twitté une figure médiatique algérienne. Dans la relation d'Etat à Etat, il est vrai que l'équilibre des forces et le respect mutuel sont primordiaux pour regarder dans la même direction et avancer ensemble pour construire un avenir commun. Premier enseignement de la présidentielle française, la percée remarquable du candidat de la «France insoumise», Jean-Luc Mélenchon, crédité de près de huit millions de voix, un record historique face à une gauche en lambeaux. Le second tour, prévu le 24 avril, s'annonce incertain. Remake de la présidentielle de 2017, la percée de l'extrême droite fait peur et pas seulement aux Français. Le nouveau leader antiélitiste de la gauche, Mélenchon alias «Tortue sagace qui avance doucement pour épuiser les lièvres», a déjà tranché: «Aucune voix ne doit aller au Front national». Ce qui est convenu d'appeler le «vote utile», va-t-il encore jouer pour barrer la route au Front national ? A part le xénophobe et farfelu Zemmour qui a appelé à soutenir sa «cousine politique», presque tous les candidats malheureux ont donné des consignes de vote pour rééditer le scenario de 2017 et décréter peut-être la «mort politique» de Marine Le Pen. Mais rien n'est moins sûr. Le candidat sortant ne jouit pas d'un bilan des plus élogieux. Les Français sont surtout inquiets pour la dégradation de leur pouvoir d'achat et l'aggravation des inégalités sociales, dans un contexte anxiogène lié à la guerre en Ukraine et les bouleversements géopolitiques qui sont en train de déplacer le centre du pouvoir mondial. Ni l'un ni l'autre, une bonne partie de l'électorat français, en perte de ses repères à cause d'une classe politique décrédibilisée, risque d'opter pour l'abstention ou le vote blanc. Vu d'Alger, il est évident que Macron est le «moins mauvais président» comparé à sa rivale qui compte bien «faire respecter la France par l'Algérie» !
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El-Houari Dilmi


«L'Algérie aussi a besoin d'une France forte», a twitté une figure médiatique algérienne. Dans la relation d'Etat à Etat, il est vrai que l'équilibre des forces et le respect mutuel sont primordiaux pour regarder dans la même direction et avancer ensemble pour construire un avenir commun. Premier enseignement de la présidentielle française, la percée remarquable du candidat de la «France insoumise», Jean-Luc Mélenchon, crédité de près de huit millions de voix, un record historique face à une gauche en lambeaux.

Le second tour, prévu le 24 avril, s'annonce incertain. Remake de la présidentielle de 2017, la percée de l'extrême droite fait peur et pas seulement aux Français. Le nouveau leader antiélitiste de la gauche, Mélenchon alias «Tortue sagace qui avance doucement pour épuiser les lièvres», a déjà tranché: «Aucune voix ne doit aller au Front national». Ce qui est convenu d'appeler le «vote utile», va-t-il encore jouer pour barrer la route au Front national ?

A part le xénophobe et farfelu Zemmour qui a appelé à soutenir sa «cousine politique», presque tous les candidats malheureux ont donné des consignes de vote pour rééditer le scenario de 2017 et décréter peut-être la «mort politique» de Marine Le Pen. Mais rien n'est moins sûr. Le candidat sortant ne jouit pas d'un bilan des plus élogieux. Les Français sont surtout inquiets pour la dégradation de leur pouvoir d'achat et l'aggravation des inégalités sociales, dans un contexte anxiogène lié à la guerre en Ukraine et les bouleversements géopolitiques qui sont en train de déplacer le centre du pouvoir mondial.

Ni l'un ni l'autre, une bonne partie de l'électorat français, en perte de ses repères à cause d'une classe politique décrédibilisée, risque d'opter pour l'abstention ou le vote blanc. Vu d'Alger, il est évident que Macron est le «moins mauvais président» comparé à sa rivale qui compte bien «faire respecter la France par l'Algérie» !


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