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Anouar Ney, un rappeur Algérien Le défi d’un artiste

Publié le 19/07/2022
Anouar Ney, un rappeur Algérien Le défi d’un artiste Agé de 29 ans à peine, diplômé en communication de l'université de Constantine et préparant actuellement un diplôme d'ingénieur en informatique, en Russie, Anouar Ney, de son vrai non Dir Mohamed Anouar, est également un rappeur de qualité et talentueux. Sa passion pour la musique et spécialement pour le rap, a commencé en 2010, quand, en compagnie de ses amis du quartier, il a formé un groupe musical dénommé «Street Black». Il confie à L'Expression: «Depuis mon jeune âge, j'ai été attiré par la culture hip-hop (rap, dance, etc.)», ajoutant que le groupe est composé de trois membres: Charaf, surnommé Louwi man, Mahdi Bouras dénommé sous le pseudonyme de Bangida, et lui-même, «nous a permis de débuter et de composer des chansons du genre «Rap Old School» décrivant la réalité de la vie à l'algérienne et traitant aussi plusieurs thèmes». Notre jeune rappeur explique également que «le nom de ‘'Street Black'' signifie une ruelle noire ou sombre en référence à la situation que traverse la jeunesse algérienne». Par leur musique, ce jeune groupe voulait transmettre un message portant sur la perte de repères de nombreux jeunes Algériens. Une façon d'extérioriser leur souffrance et leur manque de confiance. Néanmoins la belle aventure a été interrompue par ses amis qui ont jugé que le rap n'a aucun avenir, notamment en Algérie. Notre artiste décide alors de poursuivre l'aventure en solo, comptant sur son génie et ses compétences. «J'ai décidé de continuer, malgré les difficultés et le peu de moyens, à faire cavalier seul dans le rap, par conviction et par amour», dira-t-il. Pour réussir, Anouar Ney s'est distingué par le choix de ses thèmes qui résument, confie-t-il, «la réalité de la vie à laquelle font face la plupart de notre jeunesse, c'est-à-dire les sujets de l'amour, du désespoir, de la tristesse, de la routine du quotidien, etc.» Il s'inspire, dans le traitement de ses chansons de Nirmou et d'El Blanco, mais aussi d'El Grande toto, au Maroc et 2pac aux États-Unis. Il a fini par relever le défi et organiser ses premiers concerts en 2014. C'est à Constantine qu'il se fera connaître en se produisant pour la première fois. La chance aidant, notre jeune artiste réalisera son premier clip deux années après, soit en 2016 intitulé «Gheddara». Il explique que «ce clip synthétise la tristesse, le désespoir et les faux bonds rencontrés dans la vie au quotidien». Le clip en question a enregistré des millions de vues. «Ce type de chansons regroupe deux styles», soutien t-il: le social (musique chantée dans les stades algériens) et le rap. En parallèle à son parcours artistique, il poursuit des études en télécommunications. En 2019, il a été obligé de marquer une pause dans le rap pour se consacrer à ses études en Russie. «J'ai beaucoup d'idées pour mon avenir à savoir ‘'Gheddara volume 1 et 2, Maghboun, Tir El Masjoun, No more, Oplla, Layko et Ya welly''. Ceux projetés dans le futur sont des mixtapes et des Ep», révèle-t-il. Son plus grand souhait, auquel il tient, est de «réussir dans le rap, devenir célèbre et représenter le rap algérien à l'étranger (en Russie)», car pour lui, le rap algérien doit être parmi les meilleurs au monde, auquel il souhaite plus d'attention de la part du monde artistique, en Algérie. Ikram GHIOUAIkram GHIOUA 00:00 | 19-07-2022
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Anouar Ney, un rappeur Algérien

Le défi d’un artiste

Agé de 29 ans à peine, diplômé en communication de l'université de Constantine et préparant actuellement un diplôme d'ingénieur en informatique, en Russie, Anouar Ney, de son vrai non Dir Mohamed Anouar, est également un rappeur de qualité et talentueux. Sa passion pour la musique et spécialement pour le rap, a commencé en 2010, quand, en compagnie de ses amis du quartier, il a formé un groupe musical dénommé «Street Black». Il confie à L'Expression: «Depuis mon jeune âge, j'ai été attiré par la culture hip-hop (rap, dance, etc.)», ajoutant que le groupe est composé de trois membres: Charaf, surnommé Louwi man, Mahdi Bouras dénommé sous le pseudonyme de Bangida, et lui-même, «nous a permis de débuter et de composer des chansons du genre «Rap Old School» décrivant la réalité de la vie à l'algérienne et traitant aussi plusieurs thèmes». Notre jeune rappeur explique également que «le nom de ‘'Street Black'' signifie une ruelle noire ou sombre en référence à la situation que traverse la jeunesse algérienne». Par leur musique, ce jeune groupe voulait transmettre un message portant sur la perte de repères de nombreux jeunes Algériens. Une façon d'extérioriser leur souffrance et leur manque de confiance. Néanmoins la belle aventure a été interrompue par ses amis qui ont jugé que le rap n'a aucun avenir, notamment en Algérie. Notre artiste décide alors de poursuivre l'aventure en solo, comptant sur son génie et ses compétences. «J'ai décidé de continuer, malgré les difficultés et le peu de moyens, à faire cavalier seul dans le rap, par conviction et par amour», dira-t-il. Pour réussir, Anouar Ney s'est distingué par le choix de ses thèmes qui résument, confie-t-il, «la réalité de la vie à laquelle font face la plupart de notre jeunesse, c'est-à-dire les sujets de l'amour, du désespoir, de la tristesse, de la routine du quotidien, etc.» Il s'inspire, dans le traitement de ses chansons de Nirmou et d'El Blanco, mais aussi d'El Grande toto, au Maroc et 2pac aux États-Unis. Il a fini par relever le défi et organiser ses premiers concerts en 2014. C'est à Constantine qu'il se fera connaître en se produisant pour la première fois. La chance aidant, notre jeune artiste réalisera son premier clip deux années après, soit en 2016 intitulé «Gheddara». Il explique que «ce clip synthétise la tristesse, le désespoir et les faux bonds rencontrés dans la vie au quotidien». Le clip en question a enregistré des millions de vues. «Ce type de chansons regroupe deux styles», soutien t-il: le social (musique chantée dans les stades algériens) et le rap. En parallèle à son parcours artistique, il poursuit des études en télécommunications. En 2019, il a été obligé de marquer une pause dans le rap pour se consacrer à ses études en Russie. «J'ai beaucoup d'idées pour mon avenir à savoir ‘'Gheddara volume 1 et 2, Maghboun, Tir El Masjoun, No more, Oplla, Layko et Ya welly''. Ceux projetés dans le futur sont des mixtapes et des Ep», révèle-t-il. Son plus grand souhait, auquel il tient, est de «réussir dans le rap, devenir célèbre et représenter le rap algérien à l'étranger (en Russie)», car pour lui, le rap algérien doit être parmi les meilleurs au monde, auquel il souhaite plus d'attention de la part du monde artistique, en Algérie.

Ikram GHIOUAIkram GHIOUA
00:00 | 19-07-2022
Sur les traces de "SOOLKING"

BRAVO Anouar Ney....tient bon!...nous avons besoin de liberté et de rêver.
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