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Virée avec les gendarmes Sur les routes du crime à Annaba

Publié le 22/08/2022
Virée avec les gendarmes Sur les routes du crime à Annaba L'étau se resserre sur les délinquants qui ont longtemps noirci l'image de la ville d'Annaba. Ils veillent sur la sécurité des estivantsIls veillent sur la sécurité des estivants La belle et ensorceleuse, Annaba par son large panel de monuments et de vestiges, a retrouvé ses touristes. Nombreux sont ceux qui affluent par avion via son bel aéroport Rabah Bitat, par train, bus et voiture. En témoignent les différentes plaques d'immatriculation. Mais aussi les différents dialectes des personnes croisées durant notre tournée, en compagnie des services de la Gendarmerie nationale. Les différentes unités relevant de ce corps constitué sont, faut-il le noter, mobilisés sur tout les fronts. À l'image de ce que nous avons constaté de visu, sur place durant notre déplacement à El Tarf, la plus touchée par les incendies, les gendarmes étaient réquisitionnés face au feu, et même après le passage des flammes, pour la surveillance des nids de feux à travers la cellule de crise qui a été aussitôt mise en place. Les gendarmes «annabis» étaient venus en renfort, à El Tarf, à l'instar de leurs collègues issus des wilayas limitrophes pour le transfert des victimes vers les structures sanitaires de la région. En parallèle à leur mobilisation pour répondre à l'appel de la patrie, les unités de gendarmerie du pays de l'Émir Abdelkader étaient engagés en force dans ces missions de maintien de l'ordre pour offrir plus de quiétude et de tranquillité, notamment au bord des plages, et quartiers chauds de la ville. Ils veillent sur la sécurité des estivants qui affluent en masse durant le week-end dernier sur les rivages de Chetaïbi à Sidi Salem, en passant par Oued Bagrat, Aïn Achir ou Toche. «Je ne veux aucun acte de vol ce soir ni de trafics ni autres agissements criminels. Ne bavardez pas avec les mis en cause... Arrêtez-les.» Cette directive est du commandant de compagnie d'Annaba, Maâchou Abderrahmane, le premier responsable qui chapeaute une grande opération coup de poing, effectuée vendredi dernier, à laquelle nous avons assisté. Il intervenait lors d'un rassemblement des différentes unités de ce corps constitué, à l'intérieur de la grande cour du groupement territorial de la wilaya. Des mots qui ont secoué même «Julieus-K9», un chien malinois au flair aiguisé. Cette bête redoutable spécialisée dans la recherche de stupéfiants, d'armes, accompagneait ce soir- là le grand convoi des gendarmes. Opérations coup de poing non-stop La sortie témoigne de la lutte sans merci engagée contre les narcotrafiquants, les autres criminels qui avaient donné à la ville une très mauvaise réputation. D'ailleurs, plusieurs personnes ont été arrêtées, ce vendredi. 13 personnes faisant l'objet de recherche ont été interpellées lors de l'immense coup de filet auquel nous avons assisté. Les différentes unités du groupement de la gendarmerie de la wilaya d'Annaba, maintiennent également une pression soutenue ciblant les trafiquants des stupéfiants à travers des opérations coup de poing non-stop, au niveau des quartiers et autres repaires des trafiquants implantés dans les zones boisées, et isolées où le trafic de psychotropes persiste. 7 dealers et 6 personnes en possession d'armes blanches, ont été également arrêtées lors de la même opération. Parmi les armes saisies deux épées confisquées qui étaient à l'intérieur de la malle d'un véhicule touristique garé à l'entrée de la plage Vivier, dans la région de Chems El Hamra. Les deux individus qui étaient visiblement sous l'effet de drogue avaient également en leur possession des comprimés psychotropes de type Lyrica dont l'usage fait des ravages parmi les jeunes. 57 capsules de ce médoc appelé communément saroukh (la fusée), ont été saisies ce soir, affirme Amina Saâdi, chargée de la communication au groupement territorial de la gendarmerie d'Annaba. Le commandant Amina, n'est pas la seule femme qui accompagnait le groupe de gendarmes durant la vaste opération. Des femmes sergents faisaient partie de la troupe. À quelques mètres des deux dangereux individus arrêtés, se trouvait un autre malfaiteur. Un vendeur de la mort, qui a transformé une maison abandonnée en un lieu de prédilections pour s'adonner à des activités. Zone réputée pour être chaude où les quelques bandits restants jouent au chat et à la souris avec les services de sécurité. L'autre halte a été au niveau d'un check- point, un barrage fixe, sis à la même région côtière. Ici, tout passe sous la loupe des gendarmes. «Il faut rester vigilant et agir très rapidement, car certains petits malins tentent de s'enfuir au moment de leur interpellation», témoigne le commandant, qui supervisait l'opération. «Julieus-K9», un allié de taille Cependant, ces derniers se retrouvent vite face à «l'impasse.» L'un des individus interpellé sur place, qui était à bord d'un moto faisait d'ailleurs «les yeux doux» pour échapper à la vigilance des gendarmes. Au passage de ce dernier qui a été invité à ralentir, «Julieus-K9» aboie pour alerter la troupe. L'homme est un hors-la-loi. Il avait en sa possession un cran d'arrêt et une bombe lacrymogène. Il tente même de s'enfuir en faisant des acrobaties au moment de son interpellation. En vain, trois hommes finiront aussitôt à le maîtriser. Le mis en cause pris la main dans le sac continue son manège. Il supplie les gendarmes et prétend avoir porté les armes blanches précitées pour se protéger des malfaiteurs, selon ses termes. Le commandant réplique d'un ton ferme, «la loi est claire, la possession d'armes est strictement interdite. Arrêtez de vous moquer de nous... Allez-y. Faites- vite embarquez-le.» Ce soir-là, les gendarmes «annabis» ont également saisi une embarcation semi-rigide. Il s'agit d'un matériel suspecté d'être utilisé dans les tentatives de traversée de la harga, comme affirmé par le commandant, Amina. Dans le cadre des affaires liées à l'occupation des plages, sans autorisation des APC, «les mêmes services ont également saisi de nombreuses tables, parasols et tentes de plage», a ajouté notre interlocutrice. L'opération en question est la cinquième effectuée durant la semaine dernière qui entre dans le cadre de la lutte contre le crime. La même responsable nous dira davantage dans ce sens que lesdites opérations ont vu la participation de toutes les unités territoriales et les unités spéciales à travers le renforcement des patrouilles pour assurer la sécurité et la tranquillité des citoyens par une présence permanente et continue sur le terrain. Les éléments de la GN s'intéressent à l'exploitation illégale des plages, mais aussi à l'exploitation illégale des mineurs au niveau des rives annabies. À la plage de Aïn Achir, très fréquentée par les touristes les gendarmes sont intervenus pour la protection d'un enfant qui s'est lancé en ces temps de haute chaleur dans le monde du travail qui n'est pas le sien encore. Le petit chérubin au corps fragile s'efforce de porter un plateau chargé de «bourek annabi». Ce dernier, noyé dans cette pratique qui lui vole son innocence, et son enfance a conduit les gendarmes vers un adulte qui s'occupait de cuisiner les bricks sur une table implantée clandestinement au bord de ladite plage. Ce dernier, a été entendu par les gendarmes, en attendant la suite d'une enquête qui a été déclenchée, telle que nous l'avons appris sur place. Le mis en cause est un membre de la famille du chérubin, et il affirme avoir eu l'accord de son père pour emmener le gosse avec lui, pour se baigner. L'opération s'est terminée tard dans la nuit par une patrouille, au niveau des belles montagnes de Seraïdi, très prisées par les natifs et les visiteurs. Certains n'ont pas manqué de venir saluer les gendarmes pour leur omniprésence sur le terrain. Mohamed AMROUNIMohamed AMROUNI 00:00 | 22-08-2022 Share
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Virée avec les gendarmes

Sur les routes du crime à Annaba
L'étau se resserre sur les délinquants qui ont longtemps noirci l'image de la ville d'Annaba.

Ils veillent sur la sécurité des estivantsIls veillent sur la sécurité des estivants
La belle et ensorceleuse, Annaba par son large panel de monuments et de vestiges, a retrouvé ses touristes. Nombreux sont ceux qui affluent par avion via son bel aéroport Rabah Bitat, par train, bus et voiture. En témoignent les différentes plaques d'immatriculation. Mais aussi les différents dialectes des personnes croisées durant notre tournée, en compagnie des services de la Gendarmerie nationale.
Les différentes unités relevant de ce corps constitué sont, faut-il le noter, mobilisés sur tout les fronts. À l'image de ce que nous avons constaté de visu, sur place durant notre déplacement à El Tarf, la plus touchée par les incendies, les gendarmes étaient réquisitionnés face au feu, et même après le passage des flammes, pour la surveillance des nids de feux à travers la cellule de crise qui a été aussitôt mise en place.
Les gendarmes «annabis» étaient venus en renfort, à El Tarf, à l'instar de leurs collègues issus des wilayas limitrophes pour le transfert des victimes vers les structures sanitaires de la région. En parallèle à leur mobilisation pour répondre à l'appel de la patrie, les unités de gendarmerie du pays de l'Émir Abdelkader étaient engagés en force dans ces missions de maintien de l'ordre pour offrir plus de quiétude et de tranquillité, notamment au bord des plages, et quartiers chauds de la ville.
Ils veillent sur la sécurité des estivants qui affluent en masse durant le week-end dernier sur les rivages de Chetaïbi à Sidi Salem, en passant par Oued Bagrat, Aïn Achir ou Toche.
«Je ne veux aucun acte de vol ce soir ni de trafics ni autres agissements criminels. Ne bavardez pas avec les mis en cause... Arrêtez-les.» Cette directive est du commandant de compagnie d'Annaba, Maâchou Abderrahmane, le premier responsable qui chapeaute une grande opération coup de poing, effectuée vendredi dernier, à laquelle nous avons assisté. Il intervenait lors d'un rassemblement des différentes unités de ce corps constitué, à l'intérieur de la grande cour du groupement territorial de la wilaya. Des mots qui ont secoué même «Julieus-K9», un chien malinois au flair aiguisé. Cette bête redoutable spécialisée dans la recherche de stupéfiants, d'armes, accompagneait ce soir- là le grand convoi des gendarmes.

Opérations coup de poing non-stop
La sortie témoigne de la lutte sans merci engagée contre les narcotrafiquants, les autres criminels qui avaient donné à la ville une très mauvaise réputation. D'ailleurs, plusieurs personnes ont été arrêtées, ce vendredi. 13 personnes faisant l'objet de recherche ont été interpellées lors de l'immense coup de filet auquel nous avons assisté. Les différentes unités du groupement de la gendarmerie de la wilaya d'Annaba, maintiennent également une pression soutenue ciblant les trafiquants des stupéfiants à travers des opérations coup de poing non-stop, au niveau des quartiers et autres repaires des trafiquants implantés dans les zones boisées, et isolées où le trafic de psychotropes persiste. 7 dealers et 6 personnes en possession d'armes blanches, ont été également arrêtées lors de la même opération. Parmi les armes saisies deux épées confisquées qui étaient à l'intérieur de la malle d'un véhicule touristique garé à l'entrée de la plage Vivier, dans la région de Chems El Hamra.
Les deux individus qui étaient visiblement sous l'effet de drogue avaient également en leur possession des comprimés psychotropes de type Lyrica dont l'usage fait des ravages parmi les jeunes. 57 capsules de ce médoc appelé communément saroukh (la fusée), ont été saisies ce soir, affirme Amina Saâdi, chargée de la communication au groupement territorial de la gendarmerie d'Annaba. Le commandant Amina, n'est pas la seule femme qui accompagnait le groupe de gendarmes durant la vaste opération. Des femmes sergents faisaient partie de la troupe. À quelques mètres des deux dangereux individus arrêtés, se trouvait un autre malfaiteur. Un vendeur de la mort, qui a transformé une maison abandonnée en un lieu de prédilections pour s'adonner à des activités. Zone réputée pour être chaude où les quelques bandits restants jouent au chat et à la souris avec les services de sécurité.
L'autre halte a été au niveau d'un check- point, un barrage fixe, sis à la même région côtière. Ici, tout passe sous la loupe des gendarmes. «Il faut rester vigilant et agir très rapidement, car certains petits malins tentent de s'enfuir au moment de leur interpellation», témoigne le commandant, qui supervisait l'opération.

«Julieus-K9», un allié de taille
Cependant, ces derniers se retrouvent vite face à «l'impasse.» L'un des individus interpellé sur place, qui était à bord d'un moto faisait d'ailleurs «les yeux doux» pour échapper à la vigilance des gendarmes. Au passage de ce dernier qui a été invité à ralentir,
«Julieus-K9» aboie pour alerter la troupe. L'homme est un hors-la-loi. Il avait en sa possession un cran d'arrêt et une bombe lacrymogène. Il tente même de s'enfuir en faisant des acrobaties au moment de son interpellation. En vain, trois hommes finiront aussitôt à le maîtriser.
Le mis en cause pris la main dans le sac continue son manège. Il supplie les gendarmes et prétend avoir porté les armes blanches précitées pour se protéger des malfaiteurs, selon ses termes.
Le commandant réplique d'un ton ferme, «la loi est claire, la possession d'armes est strictement interdite. Arrêtez de vous moquer de nous... Allez-y. Faites- vite embarquez-le.»
Ce soir-là, les gendarmes «annabis» ont également saisi une embarcation semi-rigide. Il s'agit d'un matériel suspecté d'être utilisé dans les tentatives de traversée de la harga, comme affirmé par le commandant, Amina.
Dans le cadre des affaires liées à l'occupation des plages, sans autorisation des APC, «les mêmes services ont également saisi de nombreuses tables, parasols et tentes de plage», a ajouté notre interlocutrice.
L'opération en question est la cinquième effectuée durant la semaine dernière qui entre dans le cadre de la lutte contre le crime. La même responsable nous dira davantage dans ce sens que lesdites opérations ont vu la participation de toutes les unités territoriales et les unités spéciales à travers le renforcement des patrouilles pour assurer la sécurité et la tranquillité des citoyens par une présence permanente et continue sur le terrain. Les éléments de la GN s'intéressent à l'exploitation illégale des plages, mais aussi à l'exploitation illégale des mineurs au niveau des rives annabies. À la plage de Aïn Achir, très fréquentée par les touristes les gendarmes sont intervenus pour la protection d'un enfant qui s'est lancé en ces temps de haute chaleur dans le monde du travail qui n'est pas le sien encore. Le petit chérubin au corps fragile s'efforce de porter un plateau chargé de «bourek annabi». Ce dernier, noyé dans cette pratique qui lui vole son innocence, et son enfance a conduit les gendarmes vers un adulte qui s'occupait de cuisiner les bricks sur une table implantée clandestinement au bord de ladite plage. Ce dernier, a été entendu par les gendarmes, en attendant la suite d'une enquête qui a été déclenchée, telle que nous l'avons appris sur place.
Le mis en cause est un membre de la famille du chérubin, et il affirme avoir eu l'accord de son père pour emmener le gosse avec lui, pour se baigner. L'opération s'est terminée tard dans la nuit par une patrouille, au niveau des belles montagnes de Seraïdi, très prisées par les natifs et les visiteurs. Certains n'ont pas manqué de venir saluer les gendarmes pour leur omniprésence sur le terrain.


Mohamed AMROUNIMohamed AMROUNI
00:00 | 22-08-2022
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Bravo et Merci à nos gendarmes.

Votre présence elle est souhaité au Q U O T I D I E N !.
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