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Le président tebboune décidé à mettre de l'ordre dans le paysage médiatique Le sens d'un engagement Il s'a

Publié le 02/05/2023
Le président tebboune décidé à mettre de l'ordre dans le paysage médiatique Le sens d'un engagement Il s'agit de «consacrer la liberté et le pluralisme de la presse, mais aussi à garantir le respect des règles de professionnalisme et d'éthique professionnelle». Dixit Bouslimani. La nouvelle loi sur l’information fait partie des 54 engagements de Abdelmadjid TebbouneLa nouvelle loi sur l’information fait partie des 54 engagements de Abdelmadjid Tebboune L'article 22 du projet de loi organique sur l'information sera soumis, en principe, aujourd'hui, à l'examen par une commission paritaire composée de 10 députés de l'APN et du même nombre de membres du Conseil de la nation. Cette instance se réunit conformément à l'article 145 de la Constitution pour statuer sur des textes de loi adoptés par l'APN et bloqués par le Conseil de la nation. La Loi fondamentale exige la réunion de cette commission dans un délai de 15 jours qui prend fin ce 2 mai. L'article 22 en question concerne «le journaliste, exerçant en Algérie pour le compte d'un média de droit étranger», qui «doit détenir préalablement une accréditation». Le litige porte sur une contradiction relevée par la commission Information du Conseil de la nation. Cet énième écueil est le dernier sur le parcours d'un texte majeur qui a figuré en bonne place dans les 54 engagements du président de la République. Abdelmadjid Tebboune qui a, rappelons-le, occupé la fonction de ministre de la Communication en 1999, connaît assez bien la presse nationale et nourrit beaucoup d'ambition la concernant. Conscient de son importance dans la promotion des valeurs démocratiques, son rôle central dans la transmission de l'information et la lutte contre les fake news, la presse algérienne a véritablement besoin d'un certain «toilettage» juridique. Lequel s'est traduit sur le terrain par la confection d'une série de textes législatifs, dont la loi organique sur l'information, dont la mission consiste à organiser le métier de l'information. Avant d'atterrir au niveau des deux chambres du Parlement, la loi a fait l'objet d'une étude scrupuleuse de la part du chef de l'État. Présentée à plusieurs reprises par deux ministres qui l'ont portée au Conseil des ministres, des moutures successives ont été renvoyées pour relecture par le chef de l'État. Abdelmadjid Tebboune ne voulait pas d'une loi-circonstance, histoire de laisser une petite empreinte dans un secteur névralgique en ces temps de guerre de 4e génération. Son objectif était de concevoir un texte qui protège les professionnels, leur donne le droit à l'expression, tout en bloquant les initiatives aventureuses qui ouvrent les portes aux plus insidieuses opérations de déstabilisation opérés de l'étranger. Le but n'est pas seulement d'encourager l'exercice libre du métier, mais de faire de cette liberté une arme à diriger contre les cercles hostiles à l'Algérie. Il s'agit donc de dire la vérité, toute la vérité, sans maquillage idéologique. Le mot qui sied à l'attitude que promeut la loi organique est la responsabilité dans l'exercice de cette liberté. Protéger le journaliste équivaut aussi à la protection du média dans lequel il exerce son métier et par extension toute la société et l'État, contre les attaques ciblant la stabilité du pays. La loi, même si elle ne le dit pas explicitement, assume un journalisme engagé dans l'intérêt supérieur de la nation. Un engagement que doit assumer tout professionnel algérien. Et cette posture n'est pas une invention. Beaucoup de grands noms de la presse internationale ont défendu leur passion pour les causes justes. Jean Lacouture en est une parfaite illustration. Il a fait de sa plume une arme contre le colonialisme. Il a interviewé Leon Blum, Djamel Abdenasser, De Gaulle, Hô Chi Mine et plein d'autres grands noms du XXe siècle. Mais à aucun moment, il a affiché une neutralité passive. Il a combattu pour le bonheur de l'humanité. Jean Lacouture est l'une des voix qui doivent inspirer le journaliste algérien. Le président de la République en est certainement convaincu. L'engagement en faveur de la cause nationale ne se fera pas au détriment de la liberté de la presse et du débat contradictoire. Il ne s'agit pas de démolir l'Autre, mais de construire un avenir meilleur et serein pour la société. Thomas Jefferson disait: «Notre liberté dépend de la liberté de la presse.» À méditer dans un contexte qui appelle la plus grande vigilance sur les fausses informations distillée sur les réseaux sociaux. Et si Jefferson estime que cette liberté «ne saurait être limitée sans être perdue», il est clair que les limites sont mises aux fausses nouvelles qui doivent être combattues. Il ne s'agit pas de tomber dans la facilité et la naïveté d'une approche superficielle. Celle-ci peut conduire au chaos. C'est le sens du mot «responsabilité» qui doit primer dans la recherche et la diffusion des informations. Il s'agit de «consacrer la liberté et le pluralisme de la presse, mais aussi à garantir le respect des règles de professionnalisme et d'éthique professionnelle», avait déclaré le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani. Saïd BOUCETTASaïd BOUCETTA 00:00 | 02-05-2023 Share
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