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FOOT EN FOLIE (S) ! par Belkacem Ahcene-Djaballah Cette dernière CAN de football a été un véritable cimetièr

Publié le 03/02/2024
FOOT EN FOLIE (S) ! par Belkacem Ahcene-Djaballah Cette dernière CAN de football a été un véritable cimetière pour les entraîneurs des équipes nationales engagées. Déjà avant les 8èmes de finales, on a eu 6 coachs «remerciés» (démissionnant ou démissionnés), dont deux Algériens. Tout cela est accompagné de polémiques interminables, souvent assez violentes, autour de stratégies qui ont échoué, de propos non acceptés, de gestes déplacés et, surtout, de résultats décevants. On a même une suite, surtout sur le respect ou non des contrats d'engagements initiaux, annonciateurs toujours, hélas, de bras de fer, de débats d'épiciers et finissant, en général, en procès. L'Algérie, pour ne pas déroger à la règle et à une tradition désormais bien établie, se retrouve à la «Une» de nos journaux, en prime time de nos télés et en tête des discussions de cafés et des réseaux sociaux. Du pain béni pour les innombrables «expertologues» du sport et autres consultants dont certains se transforment en véritables vampires, descendant en flammes (et cela ne date pas d'aujourd'hui, ce qui fait croire à des «complots») les moindres impairs ou faiblesses tant ceux du coach que ceux des joueurs. Sans pitié! Sans tenir compte de passés faits de succès. Aujourd'hui, c'est le problème du salaire de Belmadi, lequel certainement outré par la continuation des critiques pour beaucoup d'entre-elles injustes et certaines violentes (une véritable marque de fabrique dans notre sport !), et par son «départ» annoncé avant qu'il ne soit averti, demanderait le paiement intégral de ses salaires et ce, comme convenu dans le contrat initial qui va jusqu'à fin 2026. Il est vrai que notre bonhomme n'est pas d'une nature commode, quelque peu dépourvu de patience face aux critiques et de compréhension de la chose informative. Dans le détail, le président de la Fédération algérienne aurait proposé une indemnité de départ qui s'élève à 612.000 euros, soit 3 mensualités. Une somme que Belmadi aurait refusée en jugeant qu'il doit recevoir la totalité des mensualités et il aurait exigé le versement d'une somme qui dépasse les 7 millions d'euros, pour signer une résiliation à l'amiable de son contrat. Fake news ? On ne sait pas. On ne sait plus. A t-il raison? A-t-il tort? La grande question que beaucoup se posent: doit-il supporter les erreurs grossières de management de ceux qui ont négocié et rédigé le contrat d'engagement initial. D'autant qu'il va se retrouver, certainement, en stand-by (chômage?) durant deux à trois années. Un constat qui reste valable pour beaucoup de contrats signés avec les entraîneurs de nos clubs de foot dits pro' ainsi qu'avec les joueurs étrangers. Une incompétence qui nous revient assez cher. Mais bof, heureusement qu'il y a les entreprises publiques qui sont là pour colmater les brèches en sponsorisant ces échecs. Même s'ils sont outrageusement répétés. La pression (et le chantage) des foules? Des anguilles sous roche? Les voies du foot national professionnel sont, décidément, devenues de plus en plus impénétrables.
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FOOT EN FOLIE (S) !
par Belkacem Ahcene-Djaballah


Cette dernière CAN de football a été un véritable cimetière pour les entraîneurs des équipes nationales engagées. Déjà avant les 8èmes de finales, on a eu 6 coachs «remerciés» (démissionnant ou démissionnés), dont deux Algériens. Tout cela est accompagné de polémiques interminables, souvent assez violentes, autour de stratégies qui ont échoué, de propos non acceptés, de gestes déplacés et, surtout, de résultats décevants. On a même une suite, surtout sur le respect ou non des contrats d'engagements initiaux, annonciateurs toujours, hélas, de bras de fer, de débats d'épiciers et finissant, en général, en procès.

L'Algérie, pour ne pas déroger à la règle et à une tradition désormais bien établie, se retrouve à la «Une» de nos journaux, en prime time de nos télés et en tête des discussions de cafés et des réseaux sociaux. Du pain béni pour les innombrables «expertologues» du sport et autres consultants dont certains se transforment en véritables vampires, descendant en flammes (et cela ne date pas d'aujourd'hui, ce qui fait croire à des «complots») les moindres impairs ou faiblesses tant ceux du coach que ceux des joueurs. Sans pitié! Sans tenir compte de passés faits de succès.

Aujourd'hui, c'est le problème du salaire de Belmadi, lequel certainement outré par la continuation des critiques pour beaucoup d'entre-elles injustes et certaines violentes (une véritable marque de fabrique dans notre sport !), et par son «départ» annoncé avant qu'il ne soit averti, demanderait le paiement intégral de ses salaires et ce, comme convenu dans le contrat initial qui va jusqu'à fin 2026. Il est vrai que notre bonhomme n'est pas d'une nature commode, quelque peu dépourvu de patience face aux critiques et de compréhension de la chose informative. Dans le détail, le président de la Fédération algérienne aurait proposé une indemnité de départ qui s'élève à 612.000 euros, soit 3 mensualités. Une somme que Belmadi aurait refusée en jugeant qu'il doit recevoir la totalité des mensualités et il aurait exigé le versement d'une somme qui dépasse les 7 millions d'euros, pour signer une résiliation à l'amiable de son contrat. Fake news ? On ne sait pas. On ne sait plus. A t-il raison? A-t-il tort? La grande question que beaucoup se posent: doit-il supporter les erreurs grossières de management de ceux qui ont négocié et rédigé le contrat d'engagement initial. D'autant qu'il va se retrouver, certainement, en stand-by (chômage?) durant deux à trois années. Un constat qui reste valable pour beaucoup de contrats signés avec les entraîneurs de nos clubs de foot dits pro' ainsi qu'avec les joueurs étrangers. Une incompétence qui nous revient assez cher. Mais bof, heureusement qu'il y a les entreprises publiques qui sont là pour colmater les brèches en sponsorisant ces échecs. Même s'ils sont outrageusement répétés. La pression (et le chantage) des foules? Des anguilles sous roche? Les voies du foot national professionnel sont, décidément, devenues de plus en plus impénétrables.

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