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« C’est vrai, il faut laisser la place aux jeunes. Mais où sont-ils ? » Sport Par: Rafik Tadjer 16 Févr. 2024

Publié le 16/02/2024
« C’est vrai, il faut laisser la place aux jeunes. Mais où sont-ils ? » Sport Par: Rafik Tadjer 16 Févr. 2024 à 08:20 facebook-logo twitter-logo linkedin-logo Mohamed Maouche est dans le football algérien depuis près de 70 ans. À 88 ans, il est toujours actif. Si beaucoup voient cette longévité d’un bon œil, d’autres estiment que l’homme n’a plus rien à donner à son âge. Entre les deux, l’ancien joueur de l’équipe du FLN a son avis. Et il est très sensé. PUBLICITÉ Mohamed Maouche a à peine quitté le Bureau fédéral de la Fédération algérienne de football (FAF) qu’il a été rappelé par le nouveau président Walid Sadi pour une autre mission : siéger dans une commission ad-hoc chargée de trouver un nouveau sélectionneur pour remplacer Djamel Belmadi à la tête de la barre technique des Verts. La commission a été installée lundi 5 février et dispose de 10 jours pour achever sa mission. Outre Mohamed Maouche, elle compte aussi l’ancien sélectionneur national Rabah Saâdane, 77 ans, avec d’autres techniciens plus jeunes. Ces deux anciens sont là pour apporter leur expérience et leur vécu qui peut toujours être utile. Mais certains sur les réseaux sociaux ont vite raillé les deux hommes. C’est surtout Mohamed Maouche qui est le plus visé, à cause de son âge. Pour résumer les critiques qui ont fusé, l’homme est trop âgé pour donner quoi que ce soit et il est temps pour lui de laisser la place aux jeunes. PUBLICITÉ Dans un pays dont les habitants sont en majorité des jeunes, la question de la présence des jeunes dans les postes importants de l’État revient toujours dans le débat public. La réponse de Mohamed Maouche, critiqué pour son âge « C’est vrai, il faut laisser la place aux jeunes. Mais où sont-ils, les jeunes ? », a-t-il répliqué au micro de la chaîne El Heddaf, mercredi dernier. « On aimerait bien. Si quelqu’un de mieux que nous tous arrive, il sera le bienvenu. On va apprendre de lui. Ce n’est parce qu’il a 40 ou 50 ans et moi 90 que je connais plus que lui », a ajouté Mohamed Maouche. « J’ai toujours mes facultés intellectuelles, un peu de santé, je discute de temps en temps avec les jeunes techniciens d’Oran, de Constantine, ça fait plaisir », a-t-il poursuivi. Mohamed Maouche a joué au plus haut niveau en Europe dans les années 1950. Né en 1936 à Alger, il a entamé sa carrière en 1953 à l’AS Saint-Eugène avant d’être transféré au Stade de Reims en 1956. Reims venait de disputer la finale de la coupe d’Europe des clubs champions, l’ancêtre de la Ligue des Champions, perdue face au Real Madrid. Mohamed Maouche devait remplacer le grand Raymond Koppa, parti au même Real. Bien qu’il évolue au haut niveau, il n’a pas hésité à répondre à l’appel de la patrie en rejoignant l’équipe du Front de libération nationale (FLN), créée en 1958. En entendant les critiques qui le ciblent aujourd’hui, l’homme aurait pu mettre en avant ce parcours et ce sacrifice pour faire taire ses détracteurs. Mais il ne l’a pas fait, livrant plutôt cette réplique lourde de sens : « Je suis là au service du pays, pas pour un quelconque avantage. Je travaille comme je l’ai toujours fait. J’ai toujours été comme ça. Je n’ai pas changé. »
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« C’est vrai, il faut laisser la place aux jeunes. Mais où sont-ils ? »
Sport Par: Rafik Tadjer 16 Févr. 2024 à 08:20
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Mohamed Maouche est dans le football algérien depuis près de 70 ans. À 88 ans, il est toujours actif. Si beaucoup voient cette longévité d’un bon œil, d’autres estiment que l’homme n’a plus rien à donner à son âge. Entre les deux, l’ancien joueur de l’équipe du FLN a son avis. Et il est très sensé.

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Mohamed Maouche a à peine quitté le Bureau fédéral de la Fédération algérienne de football (FAF) qu’il a été rappelé par le nouveau président Walid Sadi pour une autre mission : siéger dans une commission ad-hoc chargée de trouver un nouveau sélectionneur pour remplacer Djamel Belmadi à la tête de la barre technique des Verts.

La commission a été installée lundi 5 février et dispose de 10 jours pour achever sa mission. Outre Mohamed Maouche, elle compte aussi l’ancien sélectionneur national Rabah Saâdane, 77 ans, avec d’autres techniciens plus jeunes.

Ces deux anciens sont là pour apporter leur expérience et leur vécu qui peut toujours être utile. Mais certains sur les réseaux sociaux ont vite raillé les deux hommes. C’est surtout Mohamed Maouche qui est le plus visé, à cause de son âge. Pour résumer les critiques qui ont fusé, l’homme est trop âgé pour donner quoi que ce soit et il est temps pour lui de laisser la place aux jeunes.

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Dans un pays dont les habitants sont en majorité des jeunes, la question de la présence des jeunes dans les postes importants de l’État revient toujours dans le débat public.

La réponse de Mohamed Maouche, critiqué pour son âge

« C’est vrai, il faut laisser la place aux jeunes. Mais où sont-ils, les jeunes ? », a-t-il répliqué au micro de la chaîne El Heddaf, mercredi dernier.

« On aimerait bien. Si quelqu’un de mieux que nous tous arrive, il sera le bienvenu. On va apprendre de lui. Ce n’est parce qu’il a 40 ou 50 ans et moi 90 que je connais plus que lui », a ajouté Mohamed Maouche.

« J’ai toujours mes facultés intellectuelles, un peu de santé, je discute de temps en temps avec les jeunes techniciens d’Oran, de Constantine, ça fait plaisir », a-t-il poursuivi.

Mohamed Maouche a joué au plus haut niveau en Europe dans les années 1950. Né en 1936 à Alger, il a entamé sa carrière en 1953 à l’AS Saint-Eugène avant d’être transféré au Stade de Reims en 1956.



Reims venait de disputer la finale de la coupe d’Europe des clubs champions, l’ancêtre de la Ligue des Champions, perdue face au Real Madrid.

Mohamed Maouche devait remplacer le grand Raymond Koppa, parti au même Real. Bien qu’il évolue au haut niveau, il n’a pas hésité à répondre à l’appel de la patrie en rejoignant l’équipe du Front de libération nationale (FLN), créée en 1958.



En entendant les critiques qui le ciblent aujourd’hui, l’homme aurait pu mettre en avant ce parcours et ce sacrifice pour faire taire ses détracteurs.



Mais il ne l’a pas fait, livrant plutôt cette réplique lourde de sens : « Je suis là au service du pays, pas pour un quelconque avantage. Je travaille comme je l’ai toujours fait. J’ai toujours été comme ça. Je n’ai pas changé. »
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