Bon nombre d’habitants à la cité de 120 logements sociaux Bouhdid, la Plaine Ouest, se plaignent de la détérioration du cadre de vie de leur cité qui n’a jamais bénéficié d’une opération de réhabilitation ou d’aménagement urbain. Les plaignants ne cessent d’ailleurs de dénoncer le piteux état des lieux caractérisé par les chaussées défoncées, les trottoirs éventrés, les égouts à ciel ouvert, les mauvaises herbes et de surcroît la prolifération inquiétante d’insectes, de rongeurs et autres bestioles. Les lieux sont répugnants, c’est le moins que l’on puisse dire, alors que la cité se trouve à quelques encablures de la direction de l’environnement et la maison de l’environnement. Dans ce quartier, les décharges publiques et sauvages s’entremêlent, les eaux usées débordent des canaux d’évacuation défectueux, obstrués à longueur d’année.Des conséquences néfastes accompagnent cette situation, à savoir un dépotoir sauvage, des odeurs nauséabondes, un décor hideux qui entraîne des nuées de mouches et moustiques et enfin des hordes de chiens errants. Un constat amer qui rend ainsi cauchemardesque le quotidien des habitants qui interpellent les autorités locales pour remédier à cet état de fait déplorable.
L'EST - 02/07/2013 - Toufik Ouazaa
Les Commentaires
C'est toujours l'interminable problème que l'on mais toujours sur le dos des autorités: l'APC elle ne pourrait pas mettre un ouvrier derrière chaque habitant que chaque individu doit impérativement corriger ses mauvais comportements, que chacun commence a balayer devant sa porte et l'amélioration de l'hygiène viendra toute seule.
"La paresse chemine si lentement que la pauvreté la rattrape" B.Franklin