Une équipe de tournage d’Ushuaia nature, effectuera, tout prochainement, un séjour à Annaba. Sa présence entre dans le cadre, d’une mission de recherches scientifiques et historiques au large des côtes annabies. L’on signale des investigations en profondeurs, dont la 1ere devant cibler une espèce de poissons, en l’occurrence le mérou et la seconde les épaves des navires marchands et de guerre. Pour ce qui est du poisson, l’équipe d’Ushuaia nature ciblera la zone maritime allant du cap de Fer (Skikda) à celle des deux frères (Annaba), en passant par Chétaibi et Ain-Barbar, et qui semble être l’une des plus peuplées de la Méditerranée en mérous.
Les gens de la mer affirment que dans cette région, rocheuse et très riche en poisson blanc, « le mérou meurt de vieillesse », en raison de son abondance. Mais, la véritable mission de cette équipe de professionnels, serait un reportage sur l’archéologie des navires des différentes civilisations naufragés au large des côtes annabies. Toujours selon la même source, l’une des recherches sur navires naufragés concerne ceux de la seconde guerre mondiale (1939-1945).
A cette époque en pleine confrontation mondiale, explique-t-on, des bâtiments de guerre de la Royal Navy avaient mouillé dans la rade de Annaba. Cette ville a été soumise, à l’occasion, à une série de bombardements de la Luftwaffe allemande, causant le naufrage de nombreux bateaux. Des propriétaires des complexes touristiques et des professionnels de la mer souhaitent que les gardes-côtes, procèdent à l’assainissement d’un environnement hautement pollué qui caractérise le littoral annabi, où des malfrats, écument le plan d’eau à bord d’embarcations clandestines, spécial harraga, au vu et au su de tout le monde.
En effet, aujourd'hui, nous assistons, dans cette wilaya à une spirale dans l'évolution de la clandestinité des embarcations de fortunes. Qu'un citoyen vienne à construire illicitement une baraque pour s'abriter, la raison trouve matière à justifier un tel geste. Cependant, cette logique se trouve transformée de fond en comble, lorsque nous avons affaire à la confection clandestine d'embarcations destinées aux « harraga ». Des ateliers s'affairaient depuis un certain temps, à la fabrication d'un type nouveau de chalutiers "spécial", à fond plat et d'une longueur dépassant parfois cette fois-ci les 15 mètres, contrairement à celles des 10 mètres de longueur dont la charge est limitée à une vingtaine de harraga. Le matériau utilisé pour ce genre de « réalisation » s'avère lui aussi d'origine douteuse et issue de trafic.
Qu'en en juge: le bois est récupéré des chantiers de travaux publics, à savoir les madriers et tronc d'arbre d'eucalyptus servant de poutre ou de soutien sont détournés de leur destination d'origine pour servir à la "conception" de ces embarcations de fortune, conçues pour faire entasser une trentaine de jeunes candidats à l'émigration clandestine. Devons nous énumérer les « pirates », les « passeurs » et les « passagers », tous également des clandestins. Pour beaucoup de professionnels de la mer, le matériau utilisé est aussi clandestin et impropre à son exploitation comme élément de base à la fabrication de ces « machins de la mort ».
lestrepublicain - 26 Juin 2014 - B. Salah-Eddine
Les Commentaires
(*ONE*)BRAVO LES VERTS
(*TWO*)BRAVO A MONSIEUR VAHID HALILHODZIC
(*THREE*)BRAVO A MON PAYS
Je n'ai plus de voix...
Le bon Dieu vous le pardonnera...on le remplacera par trois jours.
On stabilisera l'Allemagne si on joue a l'Algérienne...si on jeûne On risque de le payer cash!.
L'équipe du FLN
L'équipe de 1982...et depuis et née une grande nation de foot type style "ALGERIANO".