Les commerçants ne savent plus quoi inventer pour soutirer aux clients le maximum d’argent avec des pratiques plus que douteuses comme celle de vous obliger à prendre un surplus. C’est même devenu une habitude qu’après la pesée vous vous entendez dire, « ça ne fait rien, il y a tant en plus ? » ; et la question n’est que pure formalité parce que si vous n’acceptez pas alors le ton devient coléreux. Ou, comme par hasard, le commerçant s’aperçoit qu’il n’a pas de petite monnaie dans sa caisse. Bref, c’est en voie de devenir une obligation ou plus exactement, les commerçants décideront bientôt pour vous. Vous voulez un produit et c’est au commerçant de décider quelle quantité il vous vend. Une aberration de plus à ajouter aux autres pratiques douteuses ou même frauduleuses comme les balances déréglées ou le chaland mais pas tellement étonnante pour une corporation assimilée à celle des voleurs dans l’antiquité et décriée aussi par le Prophète de l’islam (QSSSL). Pour ces pratiques justement qui lèsent les petites bourses. Le plus grave ce sont les mots blessants pour ces petites bourses justement, des clients qui ne peuvent s’offrir de surplus et qu’un « commerçant » de rien, ignorant, sale et vulgaire, humilie avec des propos injurieux parce qu’il ne peut leur soutirer plus d’argent. Et que fait l’association de cette corporation ? Ne peut-elle sensibiliser ses adhérents à plus de courtoisie pour les clients ? Ne peut-elle leur demander d’éviter ces pratiques indignes ? Et pourquoi n’y a-t-il pas d’inspecteurs du commerce dans les différents marchés à qui les clients victimes de ce genre de pratiques pourraient adresser leur plainte ? Et c’est d’un droit que l’on parle là pas d’une faveur.
lestrepublicain - 30 décembre 2014 - Ammar Nadir
Les Commentaires