Ces femmes
Ces femmes
Ces femmes en bleu sont aussi capables d’exécuter des missions qu’alors on ne pouvait confier qu’à des hommes.
La police scientifique d’Annaba que dirige une jeune commissaire Khrief Farida, aux compétences avérées est entourée de quelques éléments féminins qui n’hésitent pas à toucher des cadavres écrasés, cramés, à se rendre à la morgue pour expertiser les restes d’êtres humains. Le deuxième exemple est bien sûr de la Cellule de la communication de la Sûreté de wilaya qui active avec deux lieutenantes et une inspectrice ainsi que deux policiers hommes. Mlle Djemili Akila qui est une polyglotte maitrisant plusieurs langues et excellant dans l’espagnol, était une avocate de formation. La tâche qu’elle accomplit avec son équipe qui vient d’être renforcée par une lieutenante qui est entrée de plein pied dans sa nouvelle mission et se tire à merveille dans son nouveau travail qui est d’informer surtout les mass médias afin que les citoyens sachent et comprennent que la police est là pour assurer leur sécurité et celle de leurs biens. Tout comme cette cellule organise des campagnes de sensibilisation, des secours aux policiers en retraite, les malades et les veuves et orphelins de leurs collègues décédés en service commandé. Depuis sa création en 1962 par décret présidentiel la police nationale devait se doter d’un corps féminin et il a fallu attendre jusqu’en 1973, jusqu’à ce que le défunt Directeur de la DGSN Ali Tounsi en prenne l’initiative. La gent féminine est maintenant représentée dans toutes les unités de la Sûreté nationale que cela soit dans les services relevant de la sécurité publique, la Police de proximité telle que les commissariats, dans la judiciaire ou des brigades spécialisées d’intervention ou scientifique. Nous les trouvons maniant le sifflet aux carrefours de la ville réglant la circulation des véhicules, qu’il vente où qu’il neige, elles sont présentes. Intraitables, elles sont moins laxistes que les hommes lorsqu’elles constatent une infraction quelconque. Il n’y a pas que dans l’administration qu’on les retrouve, ainsi lors d’attroupements de protestation des foules et particulièrement de femmes, les filles des U.R.S sont présentes avec leurs tenues de combat, agissant fermement mais quand même avec une grande psychologie pour dissuader les manifestantes. Les opérations de maintien de l’ordre font partie intégrante de leur boulot. Ce qu’elles assument avec conscience et un grand professionnalisme. Leur apprentissage, durant leur formation, des arts martiaux, de tir sur les cibles mouvantes et figées, les cours de droit en ont fait de redoutables auxiliaires de la sécurité publique. Les malfrats n’ont qu’à bien se tenir car ils sont sûrs de trouver le répondant s’ils venaient à avoir affaire à elles. De hauts grades leur sont décernés, une grande école de police d’ailleurs pour Directrice une femme. Tout comme plusieurs commissaires principales et commissaires font partie intégrante du corps policier de la Sûreté de wilaya d’Annaba.
lestrepublicain - 23 février 2015 - Ahmed Chabi
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