Les fortes chutes de pluie qui se sont abattues ces dernières quarante huit heures
sur la ville des jujubes ont encore une fois causé d’énormes problèmes aussi bien à la population aux automobilistes qu’aux piétons. En effet, il est pratiquement impossible de circuler en voiture ou à pied. Lors de notre virée dans les cités dortoirs dites les « Allemands » créées dans les années quatre vingt dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire, beaucoup de monde qui ont du mal à se frayer un chemin, ont eu les pieds dans l’eau : les eaux pluviales mélangées à la boue coulent à flots, c’est pourquoi il était difficile aux véhicules et aux passants de circuler comme d’habitude. « On ignore jusqu’à maintenant pourquoi nos rues et cités continuent de s’inonder bien que les canalisations des eaux usées et pluviales aient été pratiquement rénovées. Il suffit de quelques averses et hop tout le quartier est envahi par les eaux de pluie », a commenté un riverain, dont il était muni d’une paire de bottes. Et d’enchaîner : « Le comble est que ce sont les pauvres gens qui souffrent le plus. A chaque goutte de pluie, ils ont plus de peur que de mal puisque la situation dans laquelle ils vivotent laisse à désirer ». Selon nos informations que nous avons recueillies auprès d’un urbaniste qui a longuement travaillé pour le secteur public, le problème des inondations que vit la cité de Saint Augustin à chaque fois que des précipitations s’abattent sur la Coquette, nécessite des projets de grande en vue de juguler voire endiguer ce « mal » qui cause des désagréments qui n’honorent pas la quatrième ville du pays. En revanche, le manque de civisme de certains habitants qui ne contribuent guère à l a propreté de leur cité ou quartier, a énormément compliqué davantage l’intervention des services de la commune pour nettoyer et curer les avaloirs, les regards et les rigoles bourrés de bouteilles en plastique vides et d’autres objets usagés qui les obstruent.
lestrepublicain - 23 février 2015 - Nejmedine Zéroug
Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !