Toutes les villes du monde sont à cheval au volet de la préservation de leur patrimoine culturel sous toutes ses formes, surtout le coté architecturel de celui-ci, mais nous en sommes encore bien loin. En effet, les sites relevant du patrimoine national d’Annaba sont devenus de véritables ghettos, à l’image de la Vieille Ville et de la Colonne. Les bâtiments s’écroulent l’un après l’autre ; rien que pendant le dernier trimestre de 2015, la Vieille Ville a connu près d’une quinzaine d’effondrements, qui n’ont fort heureusement fait aucune victime. Pendant ce temps, rien n’est fait pour conserver cette richesse culturelle qui aurait fait la fierté de n’importe quelle autre ville.
Les autorités locales temporisent encore et encore, et cela depuis des décennies déjà ; la majorité des bâtisses ont disparu laissant place aux décombres puis à de vastes parkings sauvages. La mairie d’Annaba, renvoie la balle au ministère de la culture. « Vu que la Vieille Ville est classée comme étant un patrimoine culturel national, les travaux de rénovation ne peuvent être entrepris, sans une étroite collaboration entre le ministère de la culture et l’APC d’Annaba ».
Au lieu d’entamer les démarches et de commencer cette étroite collaboration, rien n’est entrepris, et la mairie semble bien collaborer avec le ministère de la culture, afin de mener à la ruine ces sites qui représentent une grande partie de l’histoire de notre ville. Au rythme où vont les choses, il n’y aura plus grand-chose à sauver quand les travaux de restauration débuteront, si jamais il y a travaux !
Cette situation nous amène à nous demander si cela n’est pas fait délibérément. C’est que cela conduit à des assiettes de terrain ô combien précieuses dans cette partie de la ville… le doute est permis.
le provencial - 16 fevrier 2016 - B.Mustapha
Les Commentaires
Il faut raser tout au BULLDOZER et reconstruire a neuf.