Le CHU Ibn Rochd vient d’ enregistrer dernièrement une énième agression, cette fois au niveau de l’accès principal, où un accompagnateur a frappé un agent de la sécurité qui tentait de faire respecter les dernières instructions de la direction tendant à fluidifier la circulation automobile dans l’enceinte hospitalière. D’après la responsable de la cellule de comunication, le visiteur aurait insisté pour transporter sa malade lui-même dans son véhicule jusqu’à la rotonde, refusant catégoriquement de la transférer dans l’ambulance garée sur place et mise à la disposition des patients. Malgré l’instruction affichée depuis quelques jours, interdisant l’accès au CHU des véhicules individuels une initiative, rappelons-le, destinée à éviter l’encombrement provoqué par le stationnement anarchique de dizaines de véhicules particuliers aux alentours de la rotonde, empêchant la libre circulation des ambulances qui transportent la plupart du temps des malades en état d’urgence. « Les malades sont souvent accompagnés par un certain nombre de personnes venus à bord de plusieurs véhicules, un véritable cortège » ajoute notre interlocutrice, qui demande à la presse de lancer un appel à la population lui demandant de respecter les instructions « dans l’intérêt du malade » qui sera ainsi transféré vers son service très rapidement et sans problèmes, sans parler du fait que les ambulances pourront mieux exécuter leur mission. En somme, une simple question de bon sens et de civisme qu’il est difficile d’imposer aux accompagnateurs, mais qu’ils finiront par respecter, surtout si la police présente sur les lieux intervenait de façon systématique. Rappelons qu’il y a quelques semaines, à la pédiatrie Sainte Thérèse, et pour éviter l’encombrement des personnes auprès des enfants malades lors des heures de visite, la carte d’identité est exigée au bureau des entrées, afin que seuls les plus proches parents des petits malades soient autorisés à pénétrer dans cette enceinte.
lestrepublicain - 14 juin 2017 - Farida H.
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