Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Pierre Audin : “Il faut libérer Khaled Drareni, par fidélité aux id...
Zone Membre
Publicités

Pierre Audin : “Il faut libérer Khaled Drareni, par fidélité aux idéaux de l’indépendance algérienne”

Publié le 31/07/2020
"AP+" RÉDACTION ALGÉRIEPART PLUS - 31 JULY 2020" Pierre Audin : “Il faut libérer Khaled Drareni, par fidélité aux idéaux de l’indépendance algérienne”L’ONG Reporters sans frontières (RSF) et plusieurs personnalités ont appelé aujourd’hui les autorités algériennes à libérer le journaliste Khaled Drareni, devenu le symbole du combat pour la liberté de la presse en Algérie. Khaled Drareni, en détention depuis fin mars, est le directeur du site d’information en ligne Casbah Tribune et le correspondant de la chaîne de télévision française Tv5Monde et de RSF en Algérie. Il est accusé “d’incitation à un attroupement non armé et d’atteinte à l’intégrité du territoire national” après avoir couvert début mars à Alger une manifestation du “Hirak”, le soulèvement populaire antirégime qui a secoué l’Algérie pendant plus d’un an jusqu’à sa récente suspension en raison de l’épidémie de Covid-19. Son procès est prévu le 3 août, après le rejet d’une demande de libération fin mai. D’après RSF, Drareni encourt jusqu’à 10 ans de prison. Le journaliste doit comparaître aux côtés de deux figures du “Hirak”, Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche qui sont, eux, en liberté conditionnelle. “Il faut libérer Khaled Drareni, par fidélité aux idéaux de l’indépendance algérienne“, ont écrit Pierre Audin, fils du militant anticolonial Marcel Audin, et le secrétaire général de RSF Christophe Deloire, dans une tribune publiée par le journal Le Monde. “L’indépendance algérienne, (…) que le peuple algérien eut à conquérir de haute lutte, visait à libérer le pays d’une domination coloniale fondée notamment sur le contrôle de l’information“, rappellent-ils. “La fidélité au combat pour l’émancipation suppose de manière évidente le respect de la liberté d’expression, particulièrement de la liberté de la presse, qui permet de vérifier l’existence de toutes les autres“, ajoutent-ils. Pierre Audin fait partie d’un comité de soutien pour Khaled Drareni, dont la création a été annoncée jeudi par RSF. Il regroupe des journalistes, algériens ou étrangers, quelques personnalités et diverses organisations de défense des droits dont Human Rights Watch, ou encore le Syndicat tunisien des journalistes. Les arrestations de journalistes se sont multipliées ces derniers mois en Algérie, les dernières en date étant celles d’un correspondant et d’un caméraman de France 24, libérés mercredi après avoir été arrêtés la veille. D’autres journalistes sont en prison et des procès sont en cours. L’Algérie, qui a dégringolé dans le classement mondial de la liberté de la presse 2020 établi par RSF, figure désormais à la 146e place sur 180. Source : AFP
« Actualité précédente
Coronavirus COVID-19 : l’Union européenne retire l’Algérie de sa liste des pays “sûrs”
Actualité suivante »
Djamel Belmadi, sélectionneur de l’EN algérienne «Prêt à affronter les Bleus»

Les Commentaires

"Un homme qui a beaucoup de qualités"

C'est bien dommage qu'il soit enfermer en prison...c'est la personnalité qu'il fallait comme dirigeant du pays...très intelligent...le profil de E.Macron...nous faisons un gaspillage formel d'homme de valeur...pour moi c'est un drame pour notre jeunesse et pour notre pays...une perte considérable pour notre développement et notre progrès...notre président doit intervenir pour sa libération au plus vite...c'est une honte pour toute notre nation.

small font medium font large font
Ne sommes-nous pas un peu semblables aux moutons ?!
par El-Houari Dilmi


«Ne sommes-nous pas un peu semblables aux moutons ?... Nous fuyons celui qui, simplement nous dérange, pour courir dans les bras de celui qui nous tond et qui nous mange », disait je ne sais quel bel esprit éclairé. Assurément, tous les Algériens ne sont pas des moutons. Mais tous les moutons ne sont pas les seuls à être sacrifiés sur l'autel d'une fête frelatée. Détournée. Avariée. Jusque dans son sens le plus profond. Ses enseignements détournés. Sa joie pillée. Son atmosphère empoisonnée. Son espoir confisqué. Son argent dilapidé. Et ce sont justement les gens humbles ou de condition modeste, plus que les nantis, qui accordent un plus grand intérêt à l'accomplissement du rite d'Abraham, qui à se mettre une ardoise sur le dos pour les douze mois suivants, voire plus... Sous un ciel moutonné, les moutons... noirs n'ont pas eu droit à la fête. Les quartiers plantureux consignés. La lumière des villes sans le « morceau » coupée. C'est que le plus anobli des ovins a négocié sa peau jusqu'à sept fois le SMIG. Un vrai-faux bienfaiteur a même fait don d'une cinquantaine de bêtes laineuses, en exigent 500 dinars à chacun des (mal) heureux élus pour payer les frais de transport.

Le Pantagruel des temps honnis voulait se payer un melfouf « sucré-salé » sur le dos des moutons de Panurge. Et Rabelais a éternué dans sa tombe. Dans un douar « brûlant » sous la pauvreté, un seul mouton a été immolé. Et la viande servie une seule fois/an, le jour de l'Aïd.

Pour ne pas sacrifier tous les villageois. Leur chef en premier. Et du rite sacrificiel, naquit la race des ovinés. Et les hommes à la peau tondue. Les béliers castrés.

Les brebis violées. Et les agneaux nés à côté des chaussures piégées du berger gerbant tout son soûl de ses terres brûlées. A Z'dama, une bête encornée s'est balancée du cinquième étage. Et avec elle, les gros sous troués de son col blanc ruiné. Un message de condoléances a même été expédié dans une bouteille jetée à la mer à BB, si catastrophée pour l'animal suicidé.

Mais le plus moutonneux...des moutons est un maquignon costumé, aux poches cousues de fil blanc et la gueule grosse comme un hold-up. Contre des sacs empilés d'argent, à l'odeur fétide de méchoui mal cuit, cinq millions de moutons ont été sacrifiés. Envers et contre la bébête du Covid-19 qui sera toujours là, le jour d'après. Sous l'œil affûté comme un rasoir des Algériens désargentés.

En attendant que le calendrier continue sa marche victorieuse vers l'Aïd prochain. Entre temps, avant même les futurs moutons, beaucoup, parmi le peuple profond, auront été sacrifiés sur les tessons d'un pays qui ne mûrit plus. Les Algériens n'aiment pas penser à demain, ils veulent vivre et mourir demain. D'autres auront, peut-être, envie de se pendre après avoir goûté, jusqu'à la nausée, à la sauce immangeable politico-politicienne, proposée par le cuistot en chef. Et c'est alors que vint l'ère redoutée des moutons cannibales. Le placide animal s'est mis à dévorer de l'homme et jeter ses restes aux squales affamés.

Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires