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Algérie-France: Paris prône l'apaisement

Publié le 12/04/2021
Algérie-France: Paris prône l'apaisement
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Algérie-France: Paris prône l'apaisement

par El-Houari Dilmi


Prévue pour hier dimanche, le report sine die de la visite du Premier ministre français, Jean Castex, suscite des réactions de l'autre côté de la Méditerranée.

En effet, pour le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes Clément Beaune, «la France souhaite un apaisement dans la relation avec Alger malgré quelques paroles excessives à son encontre et le report d'une visite de son Premier ministre».

Invité de l'émission de l'émission ‘Le Grand Jury' des médias RTL/Le Figaro/LCI», Clément Beaune a concédé «qu'il y a, parfois, des paroles excessives dans les relations franco-algériennes», dans une allusion claire à la déclaration du ministre du Travail, El Hachemi Djaâboub, qui a qualifié, jeudi dernier, la France «d'ennemi traditionnel et éternel» de l'Algérie au moment même où l'on annonçait le report du voyage du Premier ministre français, en Algérie.

Pour le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, ces propos «n'ont pas de raison de conduire à un rappel de l'ambassadeur de France en Algérie ; non, je ne crois pas», a-t-il dit, interrogé sur une telle possibilité. «Il faut apaiser tout cela», a-t-il ajouté. Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a eu des contacts, ces derniers jours, avec son homologue algérien, Sabri Boukadoum, et il en aura d'autres dans les prochains jours», a-t-il ajouté sans plus de précisions.

Clément Beaune a réfuté, par ailleurs, toute «tension entre la France et l'Algérie autour de la visite de Jean Castex, annulée officiellement, en raison de la crise de la Covid-19, mais surtout parce que les Algériens se plaignaient de voir la délégation française réduite à une portion congrue. «Le fait qu'il n'y ait pas pu y avoir cette rencontre de haut niveau entre les deux gouvernements n'est pas liée à une tension entre la France et l'Algérie mais à la situation sanitaire qui ne permettait pas au gouvernement français d'aller en grand nombre en Algérie», a-t-il dit.

En pleine crise sanitaire, «on ne peut imaginer que les autorités françaises se déplacent comme si de rien n'était, en très grand nombre», a estimé le secrétaire d'Etat. «Ce ne serait pas responsable en termes d'image et sur le fond», a-t-il ajouté. «On a préféré, collectivement, décaler cette rencontre qui aura lieu dans quelques mois», a-t-il poursuivi.

De sources concordantes françaises et algériennes, le format de la délégation française, réduit en raison de l'épidémie, a été jugé insuffisant par les autorités algériennes, ce qui a précipité cette annulation tardive. Quatre ministres français seulement devaient faire le déplacement à Alger.

Un autre événement semble avoir clairement suscité le courroux des autorités algériennes, celui de l'ouverture dans la ville de Dakhla occupée, en territoire du Sahara occidental, d'une représentation du parti du Président français Emmanuel Macron, «La République En Marche (LREM)».
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