Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/COVID-19. Le nombre des morts a dépassé la barre des 50 personnes p...
Zone Membre
Publicités

COVID-19. Le nombre des morts a dépassé la barre des 50 personnes par jour

Publié le 02/07/2021
COVID-19. Le nombre des morts a dépassé la barre des 50 personnes par jour : le retour du mensonge d’Etat face à la réalité amère en Algérie
« Actualité précédente
Euro : Huit prétendants ont pris le quart, direction Wembley
Actualité suivante »
Covid-19 : « nos hôpitaux sont saturés ! », avertit le Pr Bouamra

Les Commentaires



COVID-19. Le nombre des morts a dépassé la barre des 50 personnes par jour : le retour du mensonge d’Etat face à la réalité amère en Algérie

La situation sanitaire est redevenue préoccupante en Algérie. Mais malheureusement, face au danger de l’épidémie de la COVID-19, les autorités algériennes ont recouru une nouvelle fois aux mensonges et aux bilans erronés pour masquer la réalité amère du terrain et pour masquer les insuffisances criantes du système sanitaire.

Algérie Part a pu confirmer auprès de plusieurs sources hospitalières que le bilan des décès provoqués par l’infection aux formes les plus graves de la COVID-19 est nettement plus élevé que les chiffres « officiels » annoncés quotidiennement par le ministère de la Santé. Preuve en Algérie, l’Algérie a clôturé ce vendredi 2 juillet une triste semaine qui a été caractérisée par un bilan quotidien des morts ayant dépassé les 50 décès. Un bilan macabre qui en dit long sur la détérioration de la situation épidémiologique en Algérie.

Au niveau des hôpitaux, les services de réanimation ont commencé à subir une véritable saturation depuis la fin du mois de juin dernier. A Alger, cette saturation est plus que palpable et de nombreuses familles cherchent désespérément une place pour leur proche gravement atteint de l’infection à la COVID-19. Faute de lits de réanimation en nombre suffisant, ces patients sont régulièrement refoulés et priés d’attendre en prenant leur mal en patience jusqu’à ce que les médecins les rappellent pour pouvoir enfin les prendre en charge convenablement.

Des tensions similaires sont constatées dans les hôpitaux des wilayas de Tizi-Ouzou, Oran, Blida ou M’Sila, certifient à Algérie Part plusieurs sources hospitalières. Malheureusement, les bilans du ministère de la Santé continuent d’occulter ces réalités. Les chiffres « officiels » ne reflètent guère la vérité du terrain.

Le dernier bilan quotidien du ministère de la Santé indique que l’Algérie compte quatre cent quarante-neuf (449) nouveaux cas confirmés de Coronavirus (Covid-19), 291 guérisons et 10 décès. Des chiffres nettement en deçà de la réalité car les rapports établis par de nombreux services hospitaliers dans plusieurs wilayas du pays indiquent une courbe de nouvelles contaminations qui avoisinent les 2000 nouveaux cas de COVID-19 par jour.

Les chiffres faussés du ministère de la Santé s’expliquent par un paramètre très simple : la non prise en compte des « cas probables ». Ces personnes souffrent de tous les symptômes d’une infection à la COVID-19, mais elles n’ont pas été dépistées par des tests PCR ni comptabilisés dans les bilans officiels du ministère algérien de la Santé. Ces cas positifs ont été déclarés comme des “cas infectés” par la COVID-19 par le soignants dans les hôpitaux algériens à la suite d’un examen approfondi au scanner thoracique, mais sans être recensés par le ministère de la Santé parce qu’il n’y pas assez de kits de dépistage PCR afin de confirmer définitivement la positivité de ces patients.

Faute de capacités avérées en matière de dépistage sanitaire via les 92 laboratoires qui sont habilités par l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) pour le diagnostic de l’infection Covid-19 par RT-PCR, les autorités sanitaires sont incapables de dépister les cas probables qui sont ainsi écartés dans les bilans officiels quotidiens.

Et pourtant, l’évolution des cas probables de COVID-19 en Algérie est tout simplement dramatique. Preuve en est, depuis la semaine du 15 au 21 mai, le nombre hebdomadaire des nouveaux cas confirmés ne cessent d’augmenter, il passe de 1 375 cas entre le 15 et le 21 mai à 2 553 cas entre le 19 et le 25 juin. Le taux d’augmentation est de 85,7 %, nous apprend à ce sujet le très sérieux et « officiel » Institut National de la Santé Publique (INSP).

L’INSP a constaté la même tendance au cours des deux dernières semaines (du 12 au 18 juin) et (du 19 au 25 juin), avec une hausse de 2,4 % (de 2 492 à 2 553 cas). Ces patients touchés par l’infection au coronavirus COVID-19 ne sont pas comptabilisés officiellement par le ministère de la Santé. Ce qui réduit drastiquement le nombre des personnes contaminées et des personnes décédées puisque même lorsqu’un cas probable décède des complications liées à la COVID-19, les autorités sanitaires ne le comptabilisent pas également dans leurs bilans quotidiens. Ce mode de gestion de la crise sanitaire permet aux autorités algériennes de tricher et de dissimuler la vérité sur la situation sanitaire à leurs compatriotes.

Soulignons enfin que jusqu’au 25 juin dernier, l’Algérie compte plus de 175 603 cas probables cumulés alors que les cas confirmés de COVID-19 sont de 137 772 cas cumulés. A force de continuer de mentir sur la réalité de l’épidémie dans le pays, les autorités algériennes risquent de se retrouver submergées par une nouvelle vague de contaminations et de décès des patients. C’est un jeu très dangereux dont les conséquences néfastes doivent être prises très au sérieux.

AP+
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires