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La Suisse, les plaies et les débrouillardises de la préhistoire

Publié le 22/08/2022
Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF Editorial : small font medium font large font La Suisse, les plaies et les débrouillardises de la préhistoire par Abdou BENABBOU La majorité des Algériens se nourrissent souvent de la faiblesse sinon de la naïveté pour se laisser aller à comparer leur pays avec des nations où la perfection dans plusieurs domaines est incontestable. En soi, ces comparaisons ont une utilité car elles mettent à nu les carences, et bien que désobligeants, les négatifs commentaires peuvent faire office de rampes de lancement pour pousser à la performance et peuvent aider à clarifier les responsabilités de chacun. Mais la facilité du verbe et l'aisance accordée aux coups de gueule verbaux ne s'accordent pas avec une réalité objective façonnée par les péripéties d'une longue histoire pénible, émaillées de drames et de sang qui a voulu que l'Algérie ne soit ni le Danemark ni la Finlande encore moins la Suisse. Il est vrai que l'Algérie est le plus vaste pays africain. C'est déjà un motif d'orgueil. Mais il est vrai aussi que cet orgueil dû à son immensité territoriale aurait été bien mieux placé s'il concordait avec un meilleur développement économique autrement plus conséquent. On oublie cependant en étalant des récriminations soutenues que dans un passé non lointain plus de 80 pour cent des Algériens ne savaient ni lire ni écrire et qu'une majorité d'entre eux se nourrissaient d'herbes et de figues et qu'il leur était impossible de se débarrasser des haillons. S'il est toujours recommandé de se comparer à meilleur que soi, l'humilité et la sagesse doivent imposer aussi d'avoir les deux yeux sur des pays de mêmes rangs dépositaires de fabuleuses richesses mais restés coincés dans les débrouillardises de la préhistoire faute de mieux. Les profondes plaies laissées par les ères coloniales n'ont pas permis à tous de vaincre la misère et la faim. Sans doute faudrait-il remercier la providence d'avoir épargné l'Algérie des catastrophiques soubresauts de l'Histoire et d'avoir réussi à surpasser ses terrifiants méfaits. C'est probablement à l'heure actuelle l'essentiel motif de fierté. Que tous les enfants puissent aller à l'école et qu'un toit pour tous ne relève plus du fantasme est déjà, pour le moment, un grand progrès.
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Editorial :
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La Suisse, les plaies et les débrouillardises de la préhistoire
par Abdou BENABBOU


La majorité des Algériens se nourrissent souvent de la faiblesse sinon de la naïveté pour se laisser aller à comparer leur pays avec des nations où la perfection dans plusieurs domaines est incontestable. En soi, ces comparaisons ont une utilité car elles mettent à nu les carences, et bien que désobligeants, les négatifs commentaires peuvent faire office de rampes de lancement pour pousser à la performance et peuvent aider à clarifier les responsabilités de chacun. Mais la facilité du verbe et l'aisance accordée aux coups de gueule verbaux ne s'accordent pas avec une réalité objective façonnée par les péripéties d'une longue histoire pénible, émaillées de drames et de sang qui a voulu que l'Algérie ne soit ni le Danemark ni la Finlande encore moins la Suisse. Il est vrai que l'Algérie est le plus vaste pays africain. C'est déjà un motif d'orgueil. Mais il est vrai aussi que cet orgueil dû à son immensité territoriale aurait été bien mieux placé s'il concordait avec un meilleur développement économique autrement plus conséquent. On oublie cependant en étalant des récriminations soutenues que dans un passé non lointain plus de 80 pour cent des Algériens ne savaient ni lire ni écrire et qu'une majorité d'entre eux se nourrissaient d'herbes et de figues et qu'il leur était impossible de se débarrasser des haillons.

S'il est toujours recommandé de se comparer à meilleur que soi, l'humilité et la sagesse doivent imposer aussi d'avoir les deux yeux sur des pays de mêmes rangs dépositaires de fabuleuses richesses mais restés coincés dans les débrouillardises de la préhistoire faute de mieux. Les profondes plaies laissées par les ères coloniales n'ont pas permis à tous de vaincre la misère et la faim.

Sans doute faudrait-il remercier la providence d'avoir épargné l'Algérie des catastrophiques soubresauts de l'Histoire et d'avoir réussi à surpasser ses terrifiants méfaits. C'est probablement à l'heure actuelle l'essentiel motif de fierté. Que tous les enfants puissent aller à l'école et qu'un toit pour tous ne relève plus du fantasme est déjà, pour le moment, un grand progrès.


D'ACCORD avec ton raisonnement!

Mais voilà il faut évoluer! on ne se bat plus avec des lances, arcs et des flèches ? on a su s'équiper d'armes modernes missiles, chars...on doit faire de même contre les incendies de forêts avec un meilleur objectif pour sauver des vies humaines?.

Notre gouvernement a su faire construire des stades, des autoroutes, des aérodromes? des usines de dessalements d'eau de mer, des immeubles...LE RESTE DOIT SUIVRE?.
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