Annaba /Aïn Achir
Le bus se fait désirer
07 Sep 2022 Annaba
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Le bus se fait désirer
Le transport urbain a toujours suscité la colère des citoyens, principalement ceux qui se déplacent en bus pratiquement tous les jours. Les chauffeurs imposent quotidiennement leur loi. La ligne 11 qui va jusqu’au Cap de Garde, non loin de la plage du Centre de Repos Familial (CRF) d’Aïn Achir, est rarement disponible. En effet, certains habitués dénoncent le manque quasi-permanent des bus pendant toute la journée. Seulement quatre bus alimentent cette ligne qui représente un axe principale et relie toutes les plages, de la côte au centre-ville. Ils passent par pas moins de treize arrêts pour arriver à leur destination finale, à savoir le terminus de Souidani Boudjemaa, communément appelé « Armaca ». Un citoyen nous indique que s’il s’installe dans le bus au terminus à 16 heures, il doit y rester quarante minutes pour des raisons injustifiées, même si ce bus est plein à craquer. « Il s’arrête à chacun des treize arrêts pendant cinq à dix minutes pour attendre des potentiels passagers, sans se soucier de ses passagers qui sont collés les uns aux autres sous une chaleur écrasante », indique la même source. Il est donc question d’une heure, voire une heure et demie, pour arriver d’un point A à un point B, et ce, dans une seule et même ville. D’autant plus que les trajets que les chauffeurs prennent ne sont pas tous bondés. Certains déclarent qu’ils sont lassés de cette situation et qu’ils jettent alors leur dévolu sur les taxis. Cependant, vu les tarifs, ce n’est pas une « bonne affaire ». Effectivement, ils se retrouvent à payer 300 dinars au minimum pour le même trajet en bus. Il y’en a, par ailleurs, qui souhaitent la création d’une ligne de taxis collectifs allant du centre-ville au Cap de Garde ou Aïn Achir. C’est le cas justement pour d’autres quartiers, à l’image de la Plaine Ouest dénommée « les Allemands ».
Khadidja Rayenne
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