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Association des femmes algériennes chefs d’entreprises : Perspectives de l’entrepreneuriat féminin dans le dév

Publié le 15/02/2023
Association des femmes algériennes chefs d’entreprises : Perspectives de l’entrepreneuriat féminin dans le développement local Par Lilia Aït Akli Publié le 14 févr. 2023 à 22:53 Association des femmes algériennes chefs d’entreprises : Perspectives de l’entrepreneuriat féminin dans le développement local Les discours et la volonté de promouvoir le rôle de la femme dans le développement économique doivent être accompagnés par des actions concrètes. Il est surtout nécessaire de se doter d’un programme pour promouvoir l’entreprenariat féminin. C’est ce que s’attèle à faire l’association des femmes algériennes chefs d’entreprises (SEVE) à travers le lancement, le mois de mars prochain, des ateliers sur les perspectives sur l’entreprenariat féminin, en collaboration avec les autorités locales. Disposant d’un grand potentiel et un savoir-faire avéré, les femmes ne s’entreprennent pas pour autant. Elles ne représentent que 17%, alors que dans le monde les femmes entrepreneurs représentent 20 à 25 % de l’ensemble des entreprises. La donne devrait changer, surtout que la volonté politique y est. C’est dans ce sens que la SEVE va organiser des ateliers sur les perspectives sur l’entreprenariat féminin dans le développement local. C’est ce qu’a affirmé hier, Chahrazed Saadi, présidente de l’association, lors d’une conférence sur « l’entreprenariat féminin et son apport au développement économique », organisée au Forum du quotidien El Moudjahid, où a été soulignée l’importance de l’inclusion des femmes dans la dynamique économique à travers l’investissement. « L’intérêt c’est de faire un état des lieux sur le potentiel féminin existant dans les régions et les opportunités d’investissement locales », a précisé le président de SEVE, affirmant que le matching entre ces deux indicateurs permettra de construire un programme pour promouvoir l’entreprenariat féminin et ainsi participer au développement local. Selon elle, nous retrouvons la femme dans différents métiers, à l’université, dans l’activité rurale mais il on n’a pas de visibilité sur tout ce qu’elle fait. « Ces ateliers vont nous permettre d’avoir une visibilité réelle sur le rôle et l’activité économique de la femme dans les régions femme », a expliqué Mme Saadi. Le coup d’envoi de ces ateliers va se faire à partir de la wilaya d’El Taref, ce mois de mars, pour ensuite toucher la dizaine de wilayas retenues. La finalité serait de préparer un plaidoyer à présenter aux pouvoirs publics afin qu’ils aient tous les indicateurs nécessaires pour construire un programme à l’avenir et ainsi adapter les solutions. Plusieurs raisons font que les femmes entreprennent moins que les hommes. La présidente de SEVE a évoqué certaines raisons, liées principalement à l’accès au financement. Selon elle, les femmes manquent d’éducation financière et n’ont pas souvent de garanties, soulignant dans ce sens l’organisation de formations pour mieux réussir le montage financier, en plus de la mise en place des outils d’accompagnement. Kahina Hanach du Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD), a pour sa part évoqué d’autres motifs qui poussent la femme à abandonner l’activité entrepreneuriale. Se fiant à une enquête quantitative et qualitative réalisée par le CREAD pour la période entre 2017-2020 afin d’identifier les problèmes, elle a affirmé que le chiffre de l’entreprenariat féminin ne bougeait pas. « C’est un indicateur d’une crise au niveau de l’entreprenariat féminin », a-t-elle indiqué, affirmant que la femme entrepreneur partage avec l’homme les mêmes contraintes bureaucratiques, d’accès au financement. La femme est cependant confrontée à d’autres obstacles « propre à elle ». « Elle subit des lourdeurs de la société. Elle est responsable de la petite enfance et des personnes âgées de son entourage…Tout cela freine l’activité économique de la femme », a-t-elle expliqué. Les femmes sont également, a ajouté Mme Hanache, sujettes à des violences familiales, et en tant qu’entrepreneur elles sont sujettes à toutes formes de harcèlement, à la marginalisation et aussi aux propositions de pots-de-vin. « Tous ces problèmes font que les femmes abandonnent l’activité entrepreneurial », a-t-elle précisé. Par ailleurs, lors de cette conférence dédiée à l’entreprenariat féminin et son apport au développement économique, des indicateurs chiffrés sur la présence de la femme dans le monde professionnel ont été présentés. La présidente de SEVE a fait savoir que le chômage touche plus les femmes que les hommes, soit 20%. Les femmes sont présentes au niveau des administrations à hauteur de 41%, avec 900 000 dont 1 200 cadres d’Etat. 168 000 femmes sont en outre inscrites au Centre national de registre de commerce, en sus de plusieurs femmes qui travaillent dans le cadre de l’informel. La présidente de SEVE qui est aussi chef d’entreprise a aussi évoqué l’adhésion des femmes à la dynamique de création de start-up. Ces dernières disposent d’un grand potentiel. C’est dans ce sens que la 6ème édition de « She Made It », un programme qui s’adresse aux femmes dans la région MENA, va être lancé prochainement. Le but étant d’identifier les projets chez les universitaires qui seront par la suite accompagnés par un programme de formation et aussi dans le lancement de leur start-up.
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