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Des écoliers cibles d'attaques à la seringue à travers plusieurs wilayas du pays À qui profite la psychose?

Publié le 09/03/2023
Des écoliers cibles d'attaques à la seringue à travers plusieurs wilayas du pays À qui profite la psychose? Pourquoi pique-t-on des élèves à leur sortie d'écoles? Quel est l'intérêt d'agir à travers tout le territoire de la République? Combien sont-ils, ces agresseurs et quel produit injecte-t-on aux enfants? Le mystère demeure entierLe mystère demeure entier Aux quatre coins du pays, les abords de beaucoup d'écoles primaires sont le théâtre d'une pratique, dont on ne sait pas encore grand-chose. Des écoliers sont victimes de piqûres infligées par des femmes. On ne recense pas des tentatives d'enlèvement, mais ces «agressions» sur des enfants âgés entre 5 et 11 ans provoquent des réactions allergiques autour de la blessure. La pratique n'est certainement pas anodine, puisqu'on enregistre des hospitalisations des victimes atteintes à des degrés divers. Outre que le nombre de ces agressions vont crescendo, elles interviennent dans de nombreux points du pays. Plusieurs wilayas, dont Alger, Tiaret, Béjaïa et bien d'autres ont connu de pareils phénomènes. Et cela dure depuis plusieurs jours. Les autorités sécuritaires et judiciaires prennent cette affaire très aux sérieux. Des enquêtes ont été diligentées et les établissements scolaires étroitement surveillés par les forces de l'ordre. La mobilisation des policiers, des gendarmes et des juges révèle, si besoin, le sérieux avec lequel cette affaire est traitée, étant donné les zones d'ombre qui l'entourent en termes de mobile, de mode opératoire qui fait intervenir un nombre encore indéterminé d'agresseurs. L'on est, en effet, sûr que le fait n'est en aucune manière isolé. Trop de passages à l'acte ont été enregistrés et dans des régions du pays distantes de plusieurs centaines de kilomètres. Il est difficile, pour le moment de tracer une cartographie des agressions à l'échelle du pays, mais l'on est d'ores et déjà sûr que plusieurs individus ont commis ces agressions. De là à supposer l'existence d'un vaste réseau dont les acteurs sont interconnectés et agissent de concert, il n'y a qu'un pas. Et l'état actuel de l'information diffusée sur les réseaux sociaux, mais également via des communiqués du parquet de la République de quelques tribunaux, amène à créditer la thèse d'une opération coordonnée et dont on peut deviner l'objectif, à travers les premiers effets de panique qu'elle suscite auprès des familles algériennes. Il est certes difficile de conclure à une tentative de créer un chaos social. Mais lorsqu'on regarde le timing choisi pour les passages à l'acte, on peut y voir quelques coïncidences loin d'être anodines. Et pour cause, ce phénomène a pris forme à la veille du Ramadhan et en pleine période d'examens. Si l'objectif du «réseau» est de perturber la marche de la société en vidant les écoles primaires, ce mode opératoire est, disons-le, bien pensé. Mais la fermeture des écoles primaires ne serait que la partie apparente de l'iceberg. Car derrière pareille situation, il y a bien entendu un effet de panique qui, associé à l'organisation de la pénurie de denrée alimentaire de large consommation, à moins de deux semaines du mois sacré, mettrait le pays dans une situation pour le moins compliquée. Ce scénario-catastrophe est, pour l'instant impossible, compte de tenu de la vigilance dont font montre les services de sécurité et les instances judiciaires, mais il reste objectivement envisageable, à voir l'étendue du champ d'action où opèrent les agresseurs, les cibles choisies et le moment précis de l'action elle-même. Les enquêteurs qui rassemblent les indices et ouvrent certainement de nombreuses pistes établiront bien assez tôt les véritables visées du réseau. En attendant, les questionnements demeurent nombreux et parfaitement légitimes. Pourquoi pique-t-on des élèves à leur sortie d'écoles? Quel est l'intérêt d'agir à travers tout le territoire de la République? Combien sont-ils, ces agresseurs et quel produit injecte-t-on aux enfants? Ces interrogations n'ont, pour l'heure, pas de réponses, dans l'état actuel des enquêtes. D'autres questions suivront, selon que le phénomène prenne de l'ampleur ou s'arrête subitement. En tout état de cause, le mystère de ces piqûres qui ne tuent pas, mais provoquent l'hospitalisation des victimes ne relèvent pas de la légende urbaine. Les motivations de leurs auteurs sont, pour l'heure, un mystère, même s'il est autorisé d'envisager la thèse du complot contre la stabilité du pays. Saïd BOUCETTASaïd BOUCETTA 15:04 | 09-03-2023 Share
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Des écoliers cibles d'attaques à la seringue à travers plusieurs wilayas du pays

À qui profite la psychose?
Pourquoi pique-t-on des élèves à leur sortie d'écoles? Quel est l'intérêt d'agir à travers tout le territoire de la République? Combien sont-ils, ces agresseurs et quel produit injecte-t-on aux enfants?

Le mystère demeure entierLe mystère demeure entier
Aux quatre coins du pays, les abords de beaucoup d'écoles primaires sont le théâtre d'une pratique, dont on ne sait pas encore grand-chose. Des écoliers sont victimes de piqûres infligées par des femmes. On ne recense pas des tentatives d'enlèvement, mais ces «agressions» sur des enfants âgés entre 5 et 11 ans provoquent des réactions allergiques autour de la blessure. La pratique n'est certainement pas anodine, puisqu'on enregistre des hospitalisations des victimes atteintes à des degrés divers. Outre que le nombre de ces agressions vont crescendo, elles interviennent dans de nombreux points du pays. Plusieurs wilayas, dont Alger, Tiaret, Béjaïa et bien d'autres ont connu de pareils phénomènes. Et cela dure depuis plusieurs jours. Les autorités sécuritaires et judiciaires prennent cette affaire très aux sérieux. Des enquêtes ont été diligentées et les établissements scolaires étroitement surveillés par les forces de l'ordre.
La mobilisation des policiers, des gendarmes et des juges révèle, si besoin, le sérieux avec lequel cette affaire est traitée, étant donné les zones d'ombre qui l'entourent en termes de mobile, de mode opératoire qui fait intervenir un nombre encore indéterminé d'agresseurs. L'on est, en effet, sûr que le fait n'est en aucune manière isolé. Trop de passages à l'acte ont été enregistrés et dans des régions du pays distantes de plusieurs centaines de kilomètres. Il est difficile, pour le moment de tracer une cartographie des agressions à l'échelle du pays, mais l'on est d'ores et déjà sûr que plusieurs individus ont commis ces agressions. De là à supposer l'existence d'un vaste réseau dont les acteurs sont interconnectés et agissent de concert, il n'y a qu'un pas. Et l'état actuel de l'information diffusée sur les réseaux sociaux, mais également via des communiqués du parquet de la République de quelques tribunaux, amène à créditer la thèse d'une opération coordonnée et dont on peut deviner l'objectif, à travers les premiers effets de panique qu'elle suscite auprès des familles algériennes. Il est certes difficile de conclure à une tentative de créer un chaos social. Mais lorsqu'on regarde le timing choisi pour les passages à l'acte, on peut y voir quelques coïncidences loin d'être anodines. Et pour cause, ce phénomène a pris forme à la veille du Ramadhan et en pleine période d'examens. Si l'objectif du «réseau» est de perturber la marche de la société en vidant les écoles primaires, ce mode opératoire est, disons-le, bien pensé. Mais la fermeture des écoles primaires ne serait que la partie apparente de l'iceberg. Car derrière pareille situation, il y a bien entendu un effet de panique qui, associé à l'organisation de la pénurie de denrée alimentaire de large consommation, à moins de deux semaines du mois sacré, mettrait le pays dans une situation pour le moins compliquée. Ce scénario-catastrophe est, pour l'instant impossible, compte de tenu de la vigilance dont font montre les services de sécurité et les instances judiciaires, mais il reste objectivement envisageable, à voir l'étendue du champ d'action où opèrent les agresseurs, les cibles choisies et le moment précis de l'action elle-même. Les enquêteurs qui rassemblent les indices et ouvrent certainement de nombreuses pistes établiront bien assez tôt les véritables visées du réseau. En attendant, les questionnements demeurent nombreux et parfaitement légitimes. Pourquoi pique-t-on des élèves à leur sortie d'écoles? Quel est l'intérêt d'agir à travers tout le territoire de la République? Combien sont-ils, ces agresseurs et quel produit injecte-t-on aux enfants? Ces interrogations n'ont, pour l'heure, pas de réponses, dans l'état actuel des enquêtes. D'autres questions suivront, selon que le phénomène prenne de l'ampleur ou s'arrête subitement. En tout état de cause, le mystère de ces piqûres qui ne tuent pas, mais provoquent l'hospitalisation des victimes ne relèvent pas de la légende urbaine. Les motivations de leurs auteurs sont, pour l'heure, un mystère, même s'il est autorisé d'envisager la thèse du complot contre la stabilité du pays.


Saïd BOUCETTASaïd BOUCETTA
15:04 | 09-03-2023
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