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Le temps de faire mûrir les dossiers Le communiqué de la Présidence annonçant, hier, la communication téléphon

Publié le 24/04/2023
Le temps de faire mûrir les dossiers Le communiqué de la Présidence annonçant, hier, la communication téléphonique Tebboune-Macron ne laissait pas de doute quant à la détermination des deux parties de faire de cette visite une étape de succès. Moins d'une semaine après son renvoi, la visite d'État du président Tebboune en France est à l'ordre du jour. Annoncée initialement pour début mai, la visite interviendra finalement à la deuxième quinzaine du mois de juin prochain. À l'évidence, c'est la préparation de ce rendez-vous important dans les relations algéro-fraçaises qui bénéficie d'une rallonge temps. Cette marge devait ainsi être mise à profit au niveau des gouvernements pour faire mûrir les dossiers objets de partenariat. Ce qui donnera de l'épaisseur et de la consistance à cette visite très attendue des deux côtés de la Méditerranée. D'ailleurs, le communiqué de la Présidence annonçant, hier, la communication téléphonique Tebboune-Macron ne laissait pas de doute quant à la détermination des deux parties de faire de cette visite une étape de succès. «...les équipes des deux pays poursuivent le travail pour en assurer le succès» de la visite, peut-on lire dans le communiqué d'El-Mouradia dans ce qui suggère de comprendre une évaluation pas rassurante de la préparation des dossiers inscrits à l'ordre du jour. Ce qui serait vérifié lors de la rencontre tenue à Alger le 16 avril en cours entre le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, et son homologue française, Anne-Marie Descôtes. S'en est suivi l'échange téléphonique, 24 heures plus tard, entre le chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, et son homologue française, Catherine Colonna. Les deux diplomates auraient conclu, estiment des observateurs des relations algéro-françaises, à la nécessité de renvoyer la visite de Tebboune en France. À ce souci de mieux préparer les dossiers s'ajoute incontestablement, comme raison du report, la situation sociale qui prévaut ces derniers mois en France. La capitale française vit en effet une ébullition sociale d'une forte intensité contre la réforme du système des retraites. Et si cette tension a sensiblement baissé ces derniers jours, rien n'indique cependant que la contestation ne reprendra pas à l'avenir. Surtout pour le premier jour du mois de mai, Journée internationale des travailleurs, qui a toujours été marquée en France, par des manifestations publiques. La célébration de cette date lundi prochain ne dérogera pas, selon toute vraisemblance, à la tradition. Mieux, la mobilisation promet d'être large si l'on se fie aux appels des organisations syndicales françaises. Autrement dit, ce contexte de fronde sociale, notamment à Paris, ne favorisera pas le bon déroulement de la visite de Tebboune en France, annoncée, faut-il le souligner, au mois de janvier dernier. Et qui aurait pu être renvoyée aux calendes grecques dans le sillage de l'affaire Bouraoui et la brouille diplomatique qu'elle a fait naître. Il a fallu que Tebboune et Macron fassent preuve de pragmatisme pour dépasser l'incident. Comme ils l'ont toujours d'ailleurs fait depuis plus de trois ans pour surmonter des moments de crise et de brouille diplomatique entre Alger et Paris. Manifestement, c'est cette volonté qui anime les deux Présidents de faire de cette visite un succès qui a dicté, dans le fond, son report, même si cela a donné lieu à plus d'une lecture et autres interprétations souvent en déficit de fondement. Amirouche YAZIDAmirouche YAZID 00:00 | 24-04-2023 Share
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Le temps de faire mûrir les dossiers
Le communiqué de la Présidence annonçant, hier, la communication téléphonique Tebboune-Macron ne laissait pas de doute quant à la détermination des deux parties de faire de cette visite une étape de succès.


Moins d'une semaine après son renvoi, la visite d'État du président Tebboune en France est à l'ordre du jour. Annoncée initialement pour début mai, la visite interviendra finalement à la deuxième quinzaine du mois de juin prochain.
À l'évidence, c'est la préparation de ce rendez-vous important dans les relations algéro-fraçaises qui bénéficie d'une rallonge temps. Cette marge devait ainsi être mise à profit au niveau des gouvernements pour faire mûrir les dossiers objets de partenariat. Ce qui donnera de l'épaisseur et de la consistance à cette visite très attendue des deux côtés de la Méditerranée. D'ailleurs, le communiqué de la Présidence annonçant, hier, la communication téléphonique Tebboune-Macron ne laissait pas de doute quant à la détermination des deux parties de faire de cette visite une étape de succès.
«...les équipes des deux pays poursuivent le travail pour en assurer le succès» de la visite, peut-on lire dans le communiqué d'El-Mouradia dans ce qui suggère de comprendre une évaluation pas rassurante de la préparation des dossiers inscrits à l'ordre du jour.
Ce qui serait vérifié lors de la rencontre tenue à Alger le 16 avril en cours entre le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, et son homologue française, Anne-Marie Descôtes. S'en est suivi l'échange téléphonique, 24 heures plus tard, entre le chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, et son homologue française, Catherine Colonna. Les deux diplomates auraient conclu, estiment des observateurs des relations algéro-françaises, à la nécessité de renvoyer la visite de Tebboune en France.
À ce souci de mieux préparer les dossiers s'ajoute incontestablement, comme raison du report, la situation sociale qui prévaut ces derniers mois en France.
La capitale française vit en effet une ébullition sociale d'une forte intensité contre la réforme du système des retraites. Et si cette tension a sensiblement baissé ces derniers jours, rien n'indique cependant que la contestation ne reprendra pas à l'avenir. Surtout pour le premier jour du mois de mai, Journée internationale des travailleurs, qui a toujours été marquée en France, par des manifestations publiques. La célébration de cette date lundi prochain ne dérogera pas, selon toute vraisemblance, à la tradition. Mieux, la mobilisation promet d'être large si l'on se fie aux appels des organisations syndicales françaises. Autrement dit, ce contexte de fronde sociale, notamment à Paris, ne favorisera pas le bon déroulement de la visite de Tebboune en France, annoncée, faut-il le souligner, au mois de janvier dernier. Et qui aurait pu être renvoyée aux calendes grecques dans le sillage de l'affaire Bouraoui et la brouille diplomatique qu'elle a fait naître. Il a fallu que Tebboune et Macron fassent preuve de pragmatisme pour dépasser l'incident. Comme ils l'ont toujours d'ailleurs fait depuis plus de trois ans pour surmonter des moments de crise et de brouille diplomatique entre Alger et Paris.
Manifestement, c'est cette volonté qui anime les deux Présidents de faire de cette visite un succès qui a dicté, dans le fond, son report, même si cela a donné lieu à plus d'une lecture et autres interprétations souvent en déficit de fondement.

Amirouche YAZIDAmirouche YAZID
00:00 | 24-04-2023
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