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Le mercure s'emballe La canicule s'invite au printemps Face à cet aléa naturel, l'État maintient son dispo

Publié le 26/04/2023
Le mercure s'emballe La canicule s'invite au printemps Face à cet aléa naturel, l'État maintient son dispositif pour sauvegarder les récoltes. Avec la masse d'air chaud qui monte du sud vers l'Europe et le tenace anticyclone des Açores, l'Algérie est prise en tenaille et risque de connaître une semaine de canicule inédite, alors qu'avril signe un mois de sécheresse prononcée. Face à ce phénomène atmosphérique, l'Algérie n'est pas la seule à chauffer, puisque le Maghreb, notamment le Maroc, mais également l'Espagne et le Portugal sont fortement impactés. Dans le sud du pays, c'est déjà la grande chaleur. Cette dernière coïncide avec la saison des récoltes, puisque traditionnellement, dans des wilayas comme Adrar, Timimoune, El Menaâ, Aïn Salah, Béni Abbès, Ouargla et Ghardaïa, l'on procède à la campagne des moissons. Toutefois et avec le mercure qui s'emballe, l'opération n'est pas sans risque, surtout que chaque année plusieurs cas de feux de récoltes sont enregistrés. Aussi, la Protection civile déploie présentement un plan d'alerte en vue de venir en aide aux agriculteurs, dans ces régions, où les départs de feux ne sont pas à écarter pour moult raisons, dont le mauvais usage du matériel agricole et le non-respect des consignes de sécurité dans les champs. Plus généralement, le manque de pluviométrie durant ce mois d'avril, lequel se conjugue, désormais, avec la hausse des températures, pourrait sérieusement perturber l'année agricole en cours. Les cultures annuelles stratégiques, comme celle des céréales, sont les premières à subir l'impact négatif généré par le couple meurtrier constitué par la sécheresse et la canicule. Cette amplitude thermique dont le pic a été annoncé pour ces dernières quarante-huit heures, vient donc aggraver un stress hydrique patent. Après un hiver particulièrement généreux en précipitations, les mois de mars et avril 2023 auront été secs. Rappelons que ce manque chronique de pluies réveille l'instinct de vigilance face au spectre de la sécheresse. Les pouvoirs publics, notamment, multiplient les actions pour anticiper les risques. L'on annonce çà et là une tendance baissière du niveau de remplissage des barrages, aussi, l'heure est à l'économie de l'eau, particulièrement dans l'agriculture, où les techniques d'irrigation et autres formules d'arrosage permettent d'épargner substantiellement les ressources hydriques. Cette vague de chaleur précoce donne, néanmoins, un avant-goût des flambées caniculaires qui risquent de se produire durant l'été. D'ores et déjà et avec des températures qui flirtent avec les 40°, les plus téméraires ne manqueront pas de rejoindre la grande bleue pour profiter de la vivifiante brise marine. Selon la chaîne Météo, les températures caniculaires dureront jusqu'au week-end prochain sur la rive nord de la Méditerranée, en Espagne. Celles-ci persisteront encore sur les pays du Maghreb. Face à cet aléa naturel et alors que l'été approche à grands pas, l'État maintient son dispositif pour sauvegarder les récoltes et les prémunir du risque incendie et ce à l'échelle de tout le territoire national, surtout que l'impératif de sécurité alimentaire prime. Salim BENALIASalim BENALIA 00:00 | 26-04-2023 Share
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