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Des freins dans nos têtes ! par El-Houari Dilmi A voir la prolifération sauvage des ralentisseurs ou «dos d

Publié le 03/08/2023
Des freins dans nos têtes ! par El-Houari Dilmi A voir la prolifération sauvage des ralentisseurs ou «dos d'ânes» comme les appellent certains, il y aura bientôt deux fois plus de ralentisseurs que les Algériens vivant sur le sol national et même à l'étranger…Il est aisé pour tout le monde de le constater, un peu partout, dans le bled: à parcourir le pays de long en large, du Nord au Sud, d'Est en Ouest, il n'existe pas une seule route qui ne soit pas balafrée par ces dos d'ânes, dos de mulet et même des dos de dromadaire ! Combien sont ces individus qui installent des ralentisseurs sauvages devant leurs maisons, sans jamais sourciller ? «Les dos d'ânes sont d'abord dans nos têtes», ironise un sexagénaire dont le véhicule a été endommagé par un ralentisseur haut… comme une montagne ! «Bientôt, il y aurait un dos d'âne devant chaque maison, au milieu de chaque rue et ruelle, dans les villes, villages et autres hameaux», se catastrophe la tempe grise. Un peu comme ce costume demi-manche de certains cols blancs, les dos d'ânes sont assimilés, par l'humour corrosif algérien, à une parfaite représentation grandeur nature de ce que c'est que l'entrave, le frein sec, la bride qui empêche tout le pays d'aller de l'avant. Tout le monde connaît le célèbre adage algéro-algérien «kol ôtla fiha kheir» ! En attendant de cesser de mettre des freins, d'abord dans nos têtes, l'heure est de savoir s'il faille nettoyer nos rues trop sales, nos plages polluées, nos cités décrépies, et laisser nos mentalités en jachère. Un peu comme celui qui prend le soin de «laver» sa conscience avant de faire ses ablutions, à quoi ça sert de prier si l'on prêche dans le désert ! Aussi vrai que le grand «lessivage» commence d'abord par faire la révolution dans nos caboches, rien ne sert de sortir le karcher lorsque la «crasse» n'est pas là où l'on pense qu'elle se «niche».
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Des freins dans nos têtes !
par El-Houari Dilmi


A voir la prolifération sauvage des ralentisseurs ou «dos d'ânes» comme les appellent certains, il y aura bientôt deux fois plus de ralentisseurs que les Algériens vivant sur le sol national et même à l'étranger…Il est aisé pour tout le monde de le constater, un peu partout, dans le bled: à parcourir le pays de long en large, du Nord au Sud, d'Est en Ouest, il n'existe pas une seule route qui ne soit pas balafrée par ces dos d'ânes, dos de mulet et même des dos de dromadaire ! Combien sont ces individus qui installent des ralentisseurs sauvages devant leurs maisons, sans jamais sourciller ? «Les dos d'ânes sont d'abord dans nos têtes», ironise un sexagénaire dont le véhicule a été endommagé par un ralentisseur haut… comme une montagne ! «Bientôt, il y aurait un dos d'âne devant chaque maison, au milieu de chaque rue et ruelle, dans les villes, villages et autres hameaux», se catastrophe la tempe grise. Un peu comme ce costume demi-manche de certains cols blancs, les dos d'ânes sont assimilés, par l'humour corrosif algérien, à une parfaite représentation grandeur nature de ce que c'est que l'entrave, le frein sec, la bride qui empêche tout le pays d'aller de l'avant. Tout le monde connaît le célèbre adage algéro-algérien «kol ôtla fiha kheir» !

En attendant de cesser de mettre des freins, d'abord dans nos têtes, l'heure est de savoir s'il faille nettoyer nos rues trop sales, nos plages polluées, nos cités décrépies, et laisser nos mentalités en jachère. Un peu comme celui qui prend le soin de «laver» sa conscience avant de faire ses ablutions, à quoi ça sert de prier si l'on prêche dans le désert ! Aussi vrai que le grand «lessivage» commence d'abord par faire la révolution dans nos caboches, rien ne sert de sortir le karcher lorsque la «crasse» n'est pas là où l'on pense qu'elle se «niche».
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