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Crime Environnemental À Annaba : Sidi Akacha Cherche Protection EDITEUR - 22 AOÛT 2023 Cliquez pour partager s

Publié le 22/08/2023
Crime Environnemental À Annaba : Sidi Akacha Cherche Protection EDITEUR - 22 AOÛT 2023 Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Le massacre et l’atteinte aux superficies domaniales, en l’absence de la réaction des pouvoirs publics, ont pris des proportions alarmantes au site paradisiaque et balnéaire par excellence de Sidi Akacha, à la frontière des wilayas d’Annaba et de Skikda. Cette région est richement boisée et réputée pour son relief accidenté, dont une partie relève de la commune de Chetaïbi (Annaba), et l’autre, de la Marsa (Skikda), et où une Zone d’Expansion Touristique (ZET) a été retenue depuis déjà plusieurs années. A été constatée sur place une véritable « razzia » des terrains appartenant principalement au domaine forestier, voire maritime, qui serait particulièrement opérée par des habitants de la commune de Chetaïbi, 70 kilomètres à l’ouest d’Annaba. Un laisser-aller est flagrant dès que le visiteur pénètre dans ce site, dans la mesure où certaines personnes ont pu ériger des constructions en dur et où d’autres se sont approprié des parcelles de terrain en installant des clôtures et du fil barbelé. Le constat est amer : le sol est jonché de toutes sortes de détritus (verre brisé, tessons de bouteilles, boîtes de conserve, plastique, troncs d’arbres et déchets d’hygiène). En attendant la réalisation d’une route reliant le chef-lieu de la commune à cette zone encore préservée, l’accès unique se fait actuellement depuis Chetaïbi, à travers un chemin dont la chaussée est continuellement dégradée. Des gens rencontrés sur place, qui affirment avoir signalé ces dépassements aux autorités de la commune de la Marsa, indiquent que les responsables seraient principalement originaires de Chetaïbi, localité située à environ sept kilomètres à l’est du site en question. Des bâtisses traditionnelles en dur, semblables à des bidonvilles, ont vu le jour, donnant à l’ensemble une apparence délabrée, en plus du décapement sans autorisation de nombreuses parcelles qui sont maintenant utilisées comme parkings. L’isolement de la région aurait permis à quelques habitants de Chetaïbi de faire main basse sur plusieurs superficies, notamment celles jouxtant la plage au sable fin, véritable joyau prisé par les touristes, les amoureux de la nature et les pêcheurs. Jadis un lieu sacré pour les populations locales des deux communes (Marsa et Chetaïbi), Sidi Akacha est niché dans le prolongement des monts de l’Edough, à quelques encablures d’une zone mondialement reconnue : la baie ouest de Tekouche, une véritable merveille naturelle. Cependant, ce paradis terrestre semble avoir été délaissé par les autorités de la commune de la Marsa en raison de son inaccessibilité. De son côté, Chetaïbi ne semble nullement préoccupée par les infractions qui touchent cette zone, étant donné qu’elle relève de la wilaya de Skikda. B. Salah-Eddine
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EDITEUR - 22 AOÛT 2023
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Le massacre et l’atteinte aux superficies domaniales, en l’absence de la réaction des pouvoirs publics, ont pris des proportions alarmantes au site paradisiaque et balnéaire par excellence de Sidi Akacha, à la frontière des wilayas d’Annaba et de Skikda. Cette région est richement boisée et réputée pour son relief accidenté, dont une partie relève de la commune de Chetaïbi (Annaba), et l’autre, de la Marsa (Skikda), et où une Zone d’Expansion Touristique (ZET) a été retenue depuis déjà plusieurs années. A été constatée sur place une véritable « razzia » des terrains appartenant principalement au domaine forestier, voire maritime, qui serait particulièrement opérée par des habitants de la commune de Chetaïbi, 70 kilomètres à l’ouest d’Annaba. Un laisser-aller est flagrant dès que le visiteur pénètre dans ce site, dans la mesure où certaines personnes ont pu ériger des constructions en dur et où d’autres se sont approprié des parcelles de terrain en installant des clôtures et du fil barbelé. Le constat est amer : le sol est jonché de toutes sortes de détritus (verre brisé, tessons de bouteilles, boîtes de conserve, plastique, troncs d’arbres et déchets d’hygiène). En attendant la réalisation d’une route reliant le chef-lieu de la commune à cette zone encore préservée, l’accès unique se fait actuellement depuis Chetaïbi, à travers un chemin dont la chaussée est continuellement dégradée. Des gens rencontrés sur place, qui affirment avoir signalé ces dépassements aux autorités de la commune de la Marsa, indiquent que les responsables seraient principalement originaires de Chetaïbi, localité située à environ sept kilomètres à l’est du site en question. Des bâtisses traditionnelles en dur, semblables à des bidonvilles, ont vu le jour, donnant à l’ensemble une apparence délabrée, en plus du décapement sans autorisation de nombreuses parcelles qui sont maintenant utilisées comme parkings. L’isolement de la région aurait permis à quelques habitants de Chetaïbi de faire main basse sur plusieurs superficies, notamment celles jouxtant la plage au sable fin, véritable joyau prisé par les touristes, les amoureux de la nature et les pêcheurs. Jadis un lieu sacré pour les populations locales des deux communes (Marsa et Chetaïbi), Sidi Akacha est niché dans le prolongement des monts de l’Edough, à quelques encablures d’une zone mondialement reconnue : la baie ouest de Tekouche, une véritable merveille naturelle. Cependant, ce paradis terrestre semble avoir été délaissé par les autorités de la commune de la Marsa en raison de son inaccessibilité. De son côté, Chetaïbi ne semble nullement préoccupée par les infractions qui touchent cette zone, étant donné qu’elle relève de la wilaya de Skikda.

B. Salah-Eddine
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