Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Festival du Film Méditerranéen d’Annaba : Dans une ville sans salle...
Zone Membre
Publicités

Festival du Film Méditerranéen d’Annaba : Dans une ville sans salles de cinéma ! Azzedine Ighil by Azzedine Ig

Publié le 27/04/2024
Festival du Film Méditerranéen d’Annaba : Dans une ville sans salles de cinéma ! Azzedine Ighil by Azzedine Ighil 26 avril 2024 in Annaba, Culture A A 0 De nombreux amoureux du 7e art se sont insurgé sur les réseaux sociaux sur la tenue du Festival du cinéma méditerranéen dans une ville où ses salles de cinéma sont à l’abandon depuis des lustres. Ces internautes, désabusés, considèrent, dans leurs commentaires, que ce festival constitue l’arbre qui cache la forêt. La totalité des salles obscures que compte la ville des Jujubes sont fermées et dans un état désastreux, devenues des refuges pour les ivrognes et autres sans-abris. Les cinéphiles de la ville se contentent de l’unique salle de la Cinémathèque. Ce qui fera dire à un intellectuel de la ville : «Cela en dit long sur le peu de cas fait à la culture en général et au 7e art en particulier». Notre interlocuteur estime que les raisons de cette négligence sont claires. «Ces salles sont ‘victimes’ d’un problème administratif que les pouvoirs rechignent curieusement à régler». Avant d’ajouter : «Comme ces salles dépendent légalement des APC, le ministère de la Culture peine à récupérer leur gestion et donc, à entreprendre les travaux de restauration pour les rendre opérationnelles». La seule salle de cinéma à Annaba qui a bénéficié d’une enveloppe financière conséquente pour sa réhabilitation, est bien «El Manar» (ex-Les Variétés)». Un projet qui est malheureusement en arrêt depuis plusieurs années pour des raisons que nul ne peut avancer. Très attendue, la remise en service du cinéma El-Manar ex-Les Variétés) ne semble pas voir le bout du tunnel. En effet, depuis 2021, date de la remise du permis de construire, les travaux n’ont jamais été entamés. Pour la réhabilitation de cette salle de cinéma, il a été prévu la réalisation d’une grande salle d’une capacité de 350 places et deux salles moyennes d’une capacité de 160 places chacune. Un projet unique en son genre en Algérie. Ce projet culturel d’envergure s’étend sur une superficie de 1.280 m2 et doit être doté d’une technologie de pointe de projection. Pour un coût initial estimé à 2,4 millions d’euros. Le constat est préoccupant, car toutes les salles de cinéma à Annaba, depuis des décennies, ont été détournées de leur vocation initiale ou carrément. À l’image des cinémas L’Olympia, El Karama (ex-Rex) et l’Edough (ex-Le Colisée), transformés en cafétérias, ou bien le cinéma Chahrazed (ex-Le Vox), transformé en salle de sport. En attendant des jours meilleurs, les organisateurs de cette 4e édition de cet évènement cinématographique d’envergure se contenteront du Théâtre régional Azzedine Medjoubi et divers établissements culturels. A.Ighil
« Actualité précédente
Festival du film méditerranéen d’Annaba Ouverture en grande pompe Le film d’ouverture dont le pays est à l’ho
Actualité suivante »
Nouveau Scandale À Sider El-Hadjar (Annaba) : Vingt-Deux Tonnes De Coke Dérobées EDITEUR - 28 AVRIL 2024 Cliqu

Les Commentaires

Festival du Film Méditerranéen d’Annaba : Dans une ville sans salles de cinéma !
Azzedine Ighil by Azzedine Ighil 26 avril 2024 in Annaba, Culture
A A
0

De nombreux amoureux du 7e art se sont insurgé sur les réseaux sociaux sur la tenue du Festival du cinéma méditerranéen dans une ville où ses salles de cinéma sont à l’abandon depuis des lustres.

Ces internautes, désabusés, considèrent, dans leurs commentaires, que ce festival constitue l’arbre qui cache la forêt. La totalité des salles obscures que compte la ville des Jujubes sont fermées et dans un état désastreux, devenues des refuges pour les ivrognes et autres sans-abris.

Les cinéphiles de la ville se contentent de l’unique salle de la Cinémathèque. Ce qui fera dire à un intellectuel de la ville : «Cela en dit long sur le peu de cas fait à la culture en général et au 7e art en particulier». Notre interlocuteur estime que les raisons de cette négligence sont claires. «Ces salles sont ‘victimes’ d’un problème administratif que les pouvoirs rechignent curieusement à régler». Avant d’ajouter : «Comme ces salles dépendent légalement des APC, le ministère de la Culture peine à récupérer leur gestion et donc, à entreprendre les travaux de restauration pour les rendre opérationnelles».

La seule salle de cinéma à Annaba qui a bénéficié d’une enveloppe financière conséquente pour sa réhabilitation, est bien «El Manar» (ex-Les Variétés)». Un projet qui est malheureusement en arrêt depuis plusieurs années pour des raisons que nul ne peut avancer. Très attendue, la remise en service du cinéma El-Manar ex-Les Variétés) ne semble pas voir le bout du tunnel. En effet, depuis 2021, date de la remise du permis de construire, les travaux n’ont jamais été entamés. Pour la réhabilitation de cette salle de cinéma, il a été prévu la réalisation d’une grande salle d’une capacité de 350 places et deux salles moyennes d’une capacité de 160 places chacune. Un projet unique en son genre en Algérie. Ce projet culturel d’envergure s’étend sur une superficie de 1.280 m2 et doit être doté d’une technologie de pointe de projection. Pour un coût initial estimé à 2,4 millions d’euros.

Le constat est préoccupant, car toutes les salles de cinéma à Annaba, depuis des décennies, ont été détournées de leur vocation initiale ou carrément. À l’image des cinémas L’Olympia, El Karama (ex-Rex) et l’Edough (ex-Le Colisée), transformés en cafétérias, ou bien le cinéma Chahrazed (ex-Le Vox), transformé en salle de sport.

En attendant des jours meilleurs, les organisateurs de cette 4e édition de cet évènement cinématographique d’envergure se contenteront du Théâtre régional Azzedine Medjoubi et divers établissements culturels.

A.Ighil

De nombreux amoureux du 7e art se sont insurgé sur les réseaux sociaux sur la tenue du Festival du cinéma méditerranéen dans une ville où ses salles de cinéma sont à l’abandon depuis des lustres.
Ces internautes, désabusés, considèrent, dans leurs commentaires, que ce festival constitue l’arbre qui cache la forêt. La totalité des salles obscures que compte la ville des Jujubes sont fermées et dans un état désastreux, devenues des refuges pour les ivrognes et autres sans-abris.
Avec une ministre pareille! c'est sauve qui peut?.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires