Pollution À Annaba : Deux Plages Urbaines, Deux Visages Rivaux
EDITEUR - 11 MAI 2024
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« Green Bike », l’une des rares associations qui ne cesse de lutter pour un environnement propre, a publié sur sa page Facebook des images saisissantes. Celles-ci ont déclenché un tollé sur les réseaux sociaux dans la soirée du mardi 7 mai. Les photos, le moins que l’on puisse dire, choquantes, montrent une situation pouvant nuire à la santé publique et à l’environnement. Elles ont été prises dans l’une des plages les plus huppées et fréquentées tout au long de l’année à la Coquette, à savoir Fellah Rachid (ex-SaintCloud). Sur l’une des images, on peut voir un ruisseau d’eaux usées traversant la plage pour se déverser directement dans la mer, à proximité de laquelle des enfants nagent et jouent. Paradoxalement, la plage voisine, RizziAmor(ex-Chappuis), séparée par une promenade piétonne d’environ 100 mètres, est continuellement préservée et bénéficie actuellement d’un intérêt particulièr de la part des décideurs. La situation de la plage de Fellah Rachid pourrait expliquer les troubles de croissance, les maladies respiratoires et cardio-vasculaires, la dégradation de la qualité de vie, le stress et les allergies de plus en plus signalés chez les habitants d’Annaba. Signalons que cette situation revient à chaque fois, notamment en dehors de la saison estivale, car il ne serait pas commun de s’y baigner. Pourtant, il est bien connu que nombre de polluants persistent à travers le temps. Il est à noter, par ailleurs, qu’en dépit des efforts d’aménagement urbain consentis par les autorités locales, tant le littoral que les espaces publics de la capitale de l’acier continuent de se dégrader. Ceci est principalement dû à l’implantation des activités économiques informelles, qui ont connu une croissance rapide et continue, touchant même les quartiers huppés du centre-ville. Le wali d’Annaba, Abdelkader Djellaoui, n’a cessé d’exhorter les responsables à assainir tous les points noirs susceptibles de nuire à la santé publique et à l’environnement. Il a incité le personnel des entreprises à réduire et à mieux gérer les déchets, et la population à faire preuve de plus de civisme et à participer pleinement à relever le défi environnemental, afin de permettre à Annaba de devenir un exemple à suivre.
B. Salah-Eddine
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EDITEUR - 11 MAI 2024
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« Green Bike », l’une des rares associations qui ne cesse de lutter pour un environnement propre, a publié sur sa page Facebook des images saisissantes. Celles-ci ont déclenché un tollé sur les réseaux sociaux dans la soirée du mardi 7 mai. Les photos, le moins que l’on puisse dire, choquantes, montrent une situation pouvant nuire à la santé publique et à l’environnement. Elles ont été prises dans l’une des plages les plus huppées et fréquentées tout au long de l’année à la Coquette, à savoir Fellah Rachid (ex-SaintCloud). Sur l’une des images, on peut voir un ruisseau d’eaux usées traversant la plage pour se déverser directement dans la mer, à proximité de laquelle des enfants nagent et jouent. Paradoxalement, la plage voisine, RizziAmor(ex-Chappuis), séparée par une promenade piétonne d’environ 100 mètres, est continuellement préservée et bénéficie actuellement d’un intérêt particulièr de la part des décideurs. La situation de la plage de Fellah Rachid pourrait expliquer les troubles de croissance, les maladies respiratoires et cardio-vasculaires, la dégradation de la qualité de vie, le stress et les allergies de plus en plus signalés chez les habitants d’Annaba. Signalons que cette situation revient à chaque fois, notamment en dehors de la saison estivale, car il ne serait pas commun de s’y baigner. Pourtant, il est bien connu que nombre de polluants persistent à travers le temps. Il est à noter, par ailleurs, qu’en dépit des efforts d’aménagement urbain consentis par les autorités locales, tant le littoral que les espaces publics de la capitale de l’acier continuent de se dégrader. Ceci est principalement dû à l’implantation des activités économiques informelles, qui ont connu une croissance rapide et continue, touchant même les quartiers huppés du centre-ville. Le wali d’Annaba, Abdelkader Djellaoui, n’a cessé d’exhorter les responsables à assainir tous les points noirs susceptibles de nuire à la santé publique et à l’environnement. Il a incité le personnel des entreprises à réduire et à mieux gérer les déchets, et la population à faire preuve de plus de civisme et à participer pleinement à relever le défi environnemental, afin de permettre à Annaba de devenir un exemple à suivre.
B. Salah-Eddine
Boucher les ruisseaux d'eaux usées n'est pas une solution définitive ils vont a nouveau se reformer dès qu'il aura une pluie et ce problème existe malheureusement déjà depuis plusieurs décennies.
Je pense que la seule solution qui reste valable c'est d'engager des travaux sérieux avec des tranchées de canalisation avec des tuyauteries qui iront vers une construction d'une station d'épuration pour rejeter l'eau propre vers les terres intérieurs qui serviront par exemple à l'agriculture! ou vers la mer!.
Je pense que les autorités de notre pays et de notre ville doivent venir en France et voir et de prendre note comment ils procèdent pour maintenir des plages propre? il suffirait de prendre exemple sur les pays européens?.
CHEZ NOUS TOUTES LES PLAGES SUURTOUT SAINT ET Chapuis QUI M2RITENT de réhausser le niveau d'au moins 50 cm car les pluies d'hivers et les inondations tout le sable repars dans la mer?.;;;voilà voilà mon point de vu! nous sommes beaucoup en retard sur ce qu'il se fait ailleurs?????????????
Réensablement
Chaque année, Royan réalise des mouvements de sable sur la Grande Conche afin d’offrir aux royannais et aux touristes une plage uniforme.
Le but de cette manoeuvre est de prendre le sable aux extrémités de la conche pour le ramener au centre, à hauteur du Mirado et du Paradou. En fonction des conditions climatiques de l’hiver, le volume transporté sera d'environ 50 000 m3 de sable. Les difficultés sont de travailler avec les marées et la présence de personnes qui souhaitent profiter de la plage lors des belles journées.
La dépose puis la repose des enrochements le long du parapet sont également effectuées afin de descendre une nouvelle fois le niveau du sable.
Pour la réalisation de ces travaux, un parc pour le stationnement des engins est créé avec pose d'un géotextile afin d'éviter toute pollution en cas de panne. À cette opération s’ajoute aussi quelques mouvements mineurs sur les plages de Pontaillac, Pigeonnier, Chay et Foncillon pour nivellement.
En saison, le Service Voirie effectue le criblage quotidien des plages.
Afin d’éviter toute pollution des eaux de baignade pendant la saison, les séparateurs hydrocarbures (ouvrages permettant de piéger les hydrocarbures présents dans les eaux pluviales ) sont nettoyés et contrôlés par une société habilitée.