Ces infrastructures, dont les murs latéraux connaissent quotidiennement des infiltrations d’eau menaçant sérieusement les assises mêmes de l’ouvrage, ne répondent pas aux besoins de la population. Car aussitôt que la pluie tombe, celles-ci sont inondées, devenant ainsi « hors service ». Plusieurs urbanistes ont estimé qu’au plan esthétique, l’ouvrage en question agresse le regard, alors qu’au plan pratique, il n’est véritablement d’aucune utilité puisque le problème de la circulation sur ce boulevard reste posé même s’il a été quelque peu atténué. Il est à signaler que des indiscrétions ont fait état d’une étude de faisabilité bâclée par le bureau d’études en charge de ce travail.
Plusieurs aspects techniques n’auraient pas été pris en considération au moment du choix des sites appelés à abriter ces projets. Il s’est avéré qu’a Chaïba, le projet a été implanté sur un terrain de servitude traversé par des conduites d’eaux usées, et à Oued D’heb le terrain est marécageux. Que faire alors ? Faudrait-il tout effacer et recommencer sur la base d’une nouvelle étude plus crédible même si cela devait occasionner au Trésor public d’autres dépenses ? Mais n’est-il pas déjà trop tard ?
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