Le SNCCOPEN réunit 12 wilayas de l’Est devant la Direction de l’Education - Il y avait beaucoup de monde devant le siège de la Direction de l’Education d’Annaba, ce Lundi 30 Avril. Et pour cause ! Les représentants de 12 wilayas ainsi que des membres du bureau national du Syndicat National des corps communs et des ouvriers professionnels de l’Education Nationale (SNCCOPEN), s’étaient redonnés rendez- vous pour présenter une plateforme de revendications à M. Benadher, afin qu’il transmette leurs doléances au ministère concerné. Des mots d’ordre étaient scandés et plus particulièrement le droit au respect et à la dignité des ouvriers qui disent « basta à l’esclavage », il y avait même des frottoirs et des balais, leurs outils de travail qui étaient exhibés. La charge de travail imposée dépasse d’après leurs dires les capacités humaines. Les demandes sont les mêmes depuis les premiers regroupements à savoir, l’intégration des corps communs et des ouvriers professionnels et des agents de sécurité dans le corps enseignant, la révision du statut particulier et du régime indemnitaire, l’augmentation de la prime de rendement de 30% à 40% , relever l’indemnité à 60% des travaux administratifs communs au lieu de 25% actuellement , ainsi que d’autres points cités dans la plateforme de revendication qui a été remise au Directeur de l’Education, lequel malgré sa présence à une réunion très importante des chefs de centres d’examens, a tenu à recevoir et à ouvrir un débat à bâtons rompus avec les délégués de Biskra, Annaba, El-Tarf, Oum El-Bouaghi, Tébessa, El Oued, Sétif, Skikda, Batna, ainsi que le représentant de la Wilaya d’Oran membre du bureau national. Expliquant par ailleurs que le problème des corps communs exige un règlement interministériel et qu’en sa qualité de coordinateur des Wilaya de l’Est, il transmettra le message au Ministre de la tutelle. Très ouvert au dialogue, le Directeur de l’Education avait pris note de toutes les doléances, ce qui, apparemment avait satisfait la délégation qui représentait leurs collègues qui les attendaient au dehors. Notons que l’entrevue s’était déroulée dans un esprit de compréhension mutuelle et dans un ordre parfait. Les policiers présdents pour canaliser éventuellement les protestataires n’avaient pas eu à intervenir, le service d’ordre du SNCCOPEN, était à cheval et surveillait même les mots scandés par les présents.
L'EST - 02/05/2013 - Ahmed Chabi
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