Un défi qui responsabilise tous les secteurs affirme le DLEP - Les extensions anarchiques ajoutées aux différents POS, une mauvaise habitude appliquée au chef-lieu et aux grandes agglomérations comme El Bouni et Sidi Ammar ne seront plus tolérées dans le plan de la nouvelle ville de Draâ Errich, comme l’a souligné lundi le DLEP. A ce propos, il précise : “L’emplacement des logements et de tous les équipements sociaux est déterminé avec précision par le POS, tout est prévu par les instruments de l’urbanisme, des logements, infrastructures publiques aux espaces verts. Pour le reste, il appartiendra aux autorités locales d’interdire formellement les constructions illicites, pour faire de ce mégaprojet une ville moderne où il fera bon vivre. C’est le rôle de l’APC”. La place des futures cités est tracée et va accueillir, rappelons le, autour de 50.000 locataires. Interrogé sur la qualité des logements projetés, le DLEP s’est voulu rassurant « Il n’y a aucune crainte à avoir en matière de sécurité des structures. Au niveau des ouvrages réalisés jusqu’à présent, le CTC, conventionné pour le contrôle des gros-œuvres et de l’étanchéité, est intransigeant en ce qui concerne notamment les structures qui doivent impérativement répondre aux normes nationales, établies en fonction des régions et des zones. Cet organisme procède, lors de diverses étapes de la construction, à de nombreux tests, d’auscultations dynamiques, de prélèvements et de sondages. Il arrive que des démolitions soient ordonnées lorsque les résultats s’avèrent négatifs ». Cependant, en ce qui concerne les travaux de maçonnerie, de pose de l’enduit etc., qui doivent être réalisés par des ouvriers spécialisés, c’est le talon d’Achille des entreprises nationales, comme on le sait. Le nombre très insuffisant de cette catégorie de travailleurs dans les différentes branches du bâtiment, a pour résultat des finitions plus ou moins réussies, « d’une qualité moyenne qui influent sur l’aspect esthétique des ouvrages », et sont exécutées par des manœuvres ayant appris sur le tas, comme nous l’a expliqué le DLEP pour qui le peu d’engouement des jeunes pour ces métiers pourtant très rentables, relève d’une politique sociale gouvernementale « très favorable », encourage les jeunes à aller vers les métiers peu rémunérés et moins pénibles physiquement. Le problème de l’étanchéité des murs et des toits des bâtiments, une grosse contrainte subie par les habitants et qui touche pratiquement toutes les cités, serait dû, d’après les explications de notre interlocuteur, au fait que les revêtements d’isolation installées sur les dalles supérieures des blocs, sont abimées par la pose des antennes, les déplacements des habitants sur les toits. Pour revenir à Draâ Errich, comme nous l’avons déjà publié dans une précédente édition, l’insuffisance d’ouvriers spécialisés sera comblée par les équipes ramenées par les entreprises étrangères, qui seront majoritaires à obtenir les parts de marchés que représente la réalisation de ce mégaprojet, après les entreprises nationales en mesure de soumissionner et dont le nombre est malheureusement encore insuffisant, en particulier en termes de personnels.
L'EST -06/06/2013 - Farida H.
Les Commentaires