En matière de dilapidation de deniers publics, la trémie d’El Hattab, sur le boulevard Bouali Saïd, est l’exemple parfait puisqu’elle est devenue plus problématique pour la circulation que jamais auparavant sur cet axe important vers et hors de la ville. La précipitation et l’à peu-près qui avaient présidé à la réalisation de cet «ouvrage d’art», expliquent dans une moindre mesure l’état actuel de cette réalisation. Mais cela n’explique pas tout, surtout pas les malfaçons, l’infiltration perpétuelle d’eau et les inondations, quelle que soit la saison qui rend cette voie impraticable certaines fois et son passage laborieux quand on y parvient. La remise en un état acceptable de cet ouvrage, coûterait certainement autant que la réalisation sinon plus, ce qui est synonyme d’autres dépenses auxquelles les pouvoirs publics sont obligés de faire face un jour ou l’autre et de préférence très vite au vu de la dégradation qui s’accélère chaque jour. On s’étonne même du choix de l’emplacement de cette trémie quand on constate qu’elle ne réduit en rien le flux de la circulation et parfois même le complique. Ce qui est encore plus déplorable, c’est que personne ne va répondre de cette dilapidation des deniers publics, personne n’en est responsable, c’est à mettre aux profits et pertes.
L'EST - 17/08/2013 - Ammar Nadir
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