A l’instar de toutes les nouvelle zones d’habitations créées dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire dans la ville des jujubes, Errym, cette cité dortoir croule depuis peu sous les ordures ménagères dégageant des odeurs pestilentielles, vecteurs de graves maladies infectieuses et offrant ainsi un spectacle désolant aussi bien aux riverains qu’aux visiteurs. « C’est vraiment sale et répugnant. L’incivisme de certains habitants et le laxisme de certains responsables locaux ont rendu notre cité insalubre, où les rats qui gravitent autour de ces déchets et immondices sont capables de nous transmettre des maladies contagieuses telles que la peste », nous a affirmé un quinquagénaire répondant aux initiales de B.M et habitant dans ce quartier. Et d’enchaîner : « il y a quelques jours, nous avons reçu chez nous une étrangère, qui a été impressionnée par les beaux sites touristiques que recèle la Coquette mais elle se demandait pourquoi certains endroits croulaient sous les ordures ménagères, qui pourraient ternir l’image de cette belle ville ». Par ailleurs, certains riverains de la cité du 8 Mars, où foisonnent des locaux à usage commercial abandonnés et relevant de l’OPGI, tirent la sonnette d’alarme sur l’exploitation illégale de ces locaux par des personnes n’ayant ni acte ni contrat de location encore moins une décision en bonne et due forme. Ces locaux sont transformés, au vu et su vu de tout le monde, tantôt en étable à l’occasion de l’Aïd-el-kébir tantôt en lieu de débauche où tout se rime à la fois, a-t-on appris auprès du voisinage. Devant cet état de fait, ils interpellent les responsables en charge de secteur afin de mettre fin à cette situation qui perdure. Car leur quiétude et leur sécurité, notamment celle de leurs enfants sont mises en cause.
L'EST - 23/09/2013 - Nejmedine Zéroug
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