Un crime commis en plein jour à la Cité du 1er Mai à l’ETCA est resté impuni à ce jour. L’auteur ou les auteurs de ce meurtre gratuit n’ont jamais pu être inquiétés. Les investigations menées par la Gendarmerie nationale depuis cette date fatidique du 9 Mai 2012 n’ont en effet donné aucun résultat. Aucun témoin, aucune empreinte digitale, ni de pas n’ont été laissées par celui qui a planté un objet contendant dans le dos de la victime. Il faut aussi dire qu’elle était une vieille dame âgée de 76 ans. Ce qui élimine tout soupçon de crime à caractère crapuleux. Un seul coup porté et causant une plaie au 7ème espace intercostal droit, une fracture de l’arc postérieur de la 8ème côte droite et une plaie au poumon droit de 1 cm de long, au niveau de la face postérieure du lobe moyen. Ainsi que la présence d’un corps étranger au niveau de la 8ème côte postérieure droite représentée par une lame de couteau de 8 cm de long. Toutes ces lésions sont vitales explique le médecin légiste et de nature à expliquer un acte criminel, réalisé au moyen d’une arme blanche à un seul tranchant, en provoquant une plaie du poumon droit. Il faut dire que la victime avait une taille menue de 1m 45 et de corpulence moyenne. Le coup qui lui a été donné a été d’une violence extrême puisque la lame s’était brisée à l’intérieur de son corps. Aussitôt après la découverte du crime, la Gendarmerie de la daïra d’El Bouni avait entamé une enquête sérieuse en essayant de retrouver des empreintes ou des traces que l’auteur aurait laissées après l’accomplissement de son homicide. Malheureusement pour sa famille le juge d’instruction près le Tribunal d’El Hadjar leur a adressé un avis de clôture de l’enquête pour la cause très simple et qui est celle que l’auteur n’a pas pu être identifié. Le mobile du crime n’apparait pas dans cette sombre affaire.
lestrepublicain - 07 janvier 2014 - Ahmed Chabi
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