Alors que la pêche des alevins est strictement interdite, les marchés de poissons mettent en vente des cageots de petites sardines, dont certaines ne dépassent pas 5 centimètres, au prix de 250 DA le kilo. La profusion d’un produit de cette qualité suppose que la pêche a été effectuée dans le périmètre immédiat du littoral où les poissons viennent pondre leurs œufs, ce qui est une autre interdiction, d’après la règlementation régissant cette activité. Il est aussi supposé (et espéré) que cette pêche a été effectuée de façon clandestine et n’est donc pas passée par l’inspection du port de pèche, qui doit, en pareil cas rejeter en mer un tel produit et pénaliser les pêcheurs (idem pour la DCP). Malheureusement, ce n’est pas la première fois que de tels faits sont constatés par les consommateurs, qui savent que le littoral de Annaba est spolié jusqu’à l’usure par toutes sortes de prédateurs que seul l’appât du gain intéresse, peu importe la façon dont il est acquis.
lestrepublicain.com - 16 janvier 2014 - Farida H
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