L’affaire remonte au 28 novembre 2013 lorsque les éléments de la brigade des stupéfiants avaient mis fin au parcours délictuel d’un baron de la drogue, commerçant en effets féminin de son état. Son magasin de la rue El Kods ne lui servait en fait que de couverture pour écouler sa marchandise prohibée en se servant de jeunes « clientes » pour camoufler ses activités néfastes (d’après des rumeurs indiscrètes). 2 kilogrammes de cannabis étaient dissimulés dans son local. Cette arrestation faisait suite à celle d’un vaste réseau qui étendait ses tentacules d’Oum El Bouaghi vers Annaba, en passant par Guelma.
Au total, plus d’un quintal et demi avaient été saisis. Suivirent alors celles de B. Mounir dit Kahla et de son complice, puis de trois autres dealers à la Cité Auzas et enfin 2 autres trafiquants aux Lauriers roses. Ces derniers avaient été appréhendés par les policiers venus spécialement d’El Tarf et agissant sur une commission rogatoire ; Ils détenaient 1 kilogramme de chira. Le jugement des deux complices de la Rue El Kods s’était tenu jeudi 9 janvier. Le procureur de la République avait alors requis la peine de 20 ans de prison ferme. Mis en délibéré le verdict a été rendu ce Jeudi 16. La présidente du Tribunal correctionnel l’avait annoncé sereinement, car sachant qu’elle ne faisait que protéger la société et plus particulièrement la jeunesse contre ces individus qui les empoisonnent. 10 années de prison ferme assorties d’une amende de 100 millions de centimes sont donc prononcées.
lestrepublicain.com - 18 janvier 2014 - A.C
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