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L’Algérie commémore, aujourd’hui, les massacres du 8 Mai 1945 Un drame à huis clos Sétif, Guelma, Kherrata se

Publié le 08/05/2023
L’Algérie commémore, aujourd’hui, les massacres du 8 Mai 1945 Un drame à huis clos Sétif, Guelma, Kherrata seront les villes martyres et symboles de ce génocide, qui accouchera moins de dix ans plus tard du déclenchement de la révolution, le 1er Novembre 1954. C’était une répétition générale avant la guerre de la révolutionC’était une répétition générale avant la guerre de la révolution Dans le long chemin qui a conduit l'Algérie à son indépendance, le 8 Mai 1945 est un repère incontournable. «Une marque d'infâmie collée au front du colonisateur», a souligné le chef de l'État. À travers sa dimension tragique, il symbolise le premier acte de la guerre de Libération nationale, déclenchée le 1er Novembre 1954. Une sorte de répétition générale avant l'heure qui a conduit le pays à s'affranchir de sa mise sous tutelle par la France coloniale. Un «témoignage» puissant, exceptionnel, pour l'éternité. Les crimes commis le 8 Mai 1945 resteront parmi les plus sanglants qui auront montré et mis en exergue la face barbare de la France coloniale. Plus de 45 000 Algériens qui manifestaient pour leur indépendance seront assassinés, des centaines seront arrêtés et d'autres portés disparus. Le jour même où le monde libre, où la France célébrait sa victoire sur l'Allemagne nazie, un drame se jouait à huis clos à Sétif, Guelma et Kherrata, villes martyres et symboles de ce génocide. Les Algériens qui ont participé, versé leur sang, pour libérer la France des griffes du nazisme, ont cru le moment venu de revendiquer à leur tour le droit à la liberté, à leur indépendance. Ils sont sortis par milliers pour le manifester pacifiquement le 8 Mai 1945. Ces massacres «ont mis définitivement à nu le véritable visage de la colonisation française... La répression sanglante et sauvage de la colonisation abjecte demeurera une marque d'infamie collée au front du colonisateur qui a commis, 132 années durant, des crimes imprescriptibles à l'encontre de notre peuple malgré les multiples tentatives de les effacer» déclarera le président de la République Abdelmadjid Tebboune à l'occasion du 75e anniversaire de sa commémoration des massacres du 8 Mai 1945. Les Algériens qui ont participé, versé leur sang pour libérer la France des griffes du nazisme ont cru le moment venu de revendiquer à leur tour le droit à la liberté, à leur indépendance. Ils sont sortis par milliers pour le manifester pacifiquement le 8 Mai 1945. Ils seront nombreux à le payer de leur vie. Un génocide qui accouchera d'un traumatisme permanent. «Je n'ai pas retrouvé jusqu'à ce jour une vie normale en Algérie», témoignera Hocine Ait Ahmed un des chefs historiques de la Révolution algérienne. C'est de cette répression sanglante des manifestations pacifiques du 8 Mai 1945 que naîtra et sera entretenue cette flamme révolutionnaire qui conduira à l'indépendance de l'Algérie. Les sacrifices devenaient essentiels. Ils n'avaient pas de prix. «J'ai quitté mes études au lendemain des évènements de Sétif. La tragédie de Sétif a été tellement forte que personnellement, j'étais convaincu que penser à son avenir personnel, à sa carrière personnelle n'avait pas de sens. Le parti avait demandé des volontaires et j'ai quitté mes études en 1945», confiera le leader emblématique du Front des forces socialistes dans un documentaire diffusé par France Culture en 1989. Des fantômes qui ressurgissent tous les 8 mai pour que nul n'oublie. Des fours à chaux seront utilisés par l'armée française pour se débarrasser des cadavres d'Algériens aux mains nues. L'élève surpassera le maître. La France coloniale fera siennes les méthodes nazies de son bourreau d'hier. La terrible répression qu'ils ont subie avait pour objectif de circonscrire toute velléité révolutionnaire. L'étouffer dans l'oeuf. «Les Algériens ne relèveront pas la tête pendant au moins 10 ans», avaient déclaré les autorités coloniales de l'époque. Les Algériens en décideront autrement en déclenchant le 1er Novembre 1954, une guerre de libération qui conduira l'Algérie à son indépendance le 5 juillet 1962. «Le 1er Novembre a commencé le 8 mai 1945 avec une répression démente...», dira Hocine Ait Ahmed. Un traumatisme permanent. Un génocide que la France officielle tarde à assumer...
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Ce génocide est gravé dans nos mémoires "pour l'éternité".
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