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Belmadi – Algérie : où est passé le « contrat moral » ? Sport Par: Rafik Tadjer 30 Janv. 2024 à 08:12 faceboo

Publié le 30/01/2024
Belmadi – Algérie : où est passé le « contrat moral » ? Sport Par: Rafik Tadjer 30 Janv. 2024 à 08:12 facebook-logo twitter-logo linkedin-logo Une semaine après la sortie dramatique au premier tour de la CAN-2023 de l’équipe d’Algérie de football, battue par la Mauritanie (0-1) mardi 23 janvier à Bouaké, on ne sait toujours pas où en est ce qu’il convient d’appeler le feuilleton Djamel Belmadi. Le silence des deux parties laisse deviner un blocage entre la Fédération algérienne de football (FAF) et le sélectionneur qui réclamerait un gros chèque pour signer la résiliation de son contrat. Une telle issue était simplement inconcevable quand on sait que Belmadi, appelé le « ministre du bonheur », a longtemps surfé sur la fibre patriotique du public algérien. « Dans le football, un entraîneur au bout du rouleau, ça se voit à beaucoup de choses », disait il y a quelques jours le journaliste français Daniel Riolo sur le plateau de RMC. Bien sûr, il parlait de Djamel Belmadi qui, de l’avis de tous, n’est plus celui qui a mené l’Algérie à la victoire finale en CAN 2019. Nervosité, accrochages avec la presse et les joueurs, choix plus que discutables, faux-fuyants… Si l’on ajoute les résultats qui ne sont pas au rendez-vous, avec trois gros échecs retentissants consécutifs, le bon sens veut qu’il quitte, comme le ferait n’importe quel sélectionneur dans le monde. Le changement à la tête de l’équipe nationale d’Algérie aurait dû survenir bien plus tôt même, précisément en mars 2022 lorsque les Verts se sont fait éliminer de la course à la Coupe du monde, deux mois après avoir été éliminés au premier tour de la CAN 2021. Face au Cameroun en barrage du Mondial 2022, Belmadi avait deux situations favorables à gérer, un match retour à domicile après une victoire (1-0) à l’extérieur puis quelques minutes à tenir après avoir marqué au bout de la prolongation. Ces deux situations, Belmadi n’a pas su les gérer de la meilleure des manières. Équipe d’Algérie : le « dernier mauvais choix » de Belmadi L’histoire de l’arbitre Gassama et du match à « rejouer » a servi de faux-fuyant pour protéger le sélectionneur, épargné par le public et une grande partie de la presse et qui a fini par obtenir une troisième chance, un contrat prolongé de 4 ans et un salaire gonflé. Personne avant lui n’a eu droit à un tel traitement. Même Abdelhamid Kermali, pourtant joueur de l’équipe du FLN durant la guerre de Libération et artisan de la première victoire de l’Algérie en coupe d’Afrique en 1990, a dû remettre sa démission après son échec à l’édition suivante, en 1992. Il paraît que Djamel Belmadi réclamerait une quatrième chance après avoir très mal géré une autre situation très facile. À la CAN 2023, il manquait à l’Algérie pour se qualifier au deuxième tour un petit point à arracher devant une équipe qui n’a jamais gagné en coupe d’Afrique, la Mauritanie. Belmadi et son équipe sont bien au bout du rouleau et le coach aurait gagné à le reconnaître, s’excuser et se retirer dignement pour le bien de l’équipe nationale. Mais ce n’est pas la voie qu’il a choisie. Les informations fuitées et non démenties indiquent qu’il refuse de résilier son contrat et que s’il doit partir, ce serait avec tout « son » argent, soit trois ans de salaire équivalents à 7 millions d’euros. Sur le plan purement du droit, il peut réclamer une telle somme et même aller à la FIFA pour l’obtenir. C’est sur le plan moral qu’une telle attitude ne passe pas, venant de surcroît d’un homme qui ne manquait pas une occasion pour évoquer son « contrat moral » avec le peuple. Après les trois échecs successifs au plan sportif, Belmadi ajoute un quatrième à son CV, celui-ci est d’ordre moral. Même si la FAF se mure dans un silence incompréhensible, mais pas étonnant vu sa communication chaotique, Belmadi doit des explications aux Algériens. Et à moins d’un démenti formel de sa part suivi d’un départ dans les règles de l’art, Djamel Belmadi risque de prêter le flanc aux critiques ad hominem et de dilapider son capital sympathie auprès du public algérien, resté intact malgré les échecs sportifs de la sélection.
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Belmadi – Algérie : où est passé le « contrat moral » ?
Sport Par: Rafik Tadjer 30 Janv. 2024 à 08:12
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Une semaine après la sortie dramatique au premier tour de la CAN-2023 de l’équipe d’Algérie de football, battue par la Mauritanie (0-1) mardi 23 janvier à Bouaké, on ne sait toujours pas où en est ce qu’il convient d’appeler le feuilleton Djamel Belmadi.


Le silence des deux parties laisse deviner un blocage entre la Fédération algérienne de football (FAF) et le sélectionneur qui réclamerait un gros chèque pour signer la résiliation de son contrat.

Une telle issue était simplement inconcevable quand on sait que Belmadi, appelé le « ministre du bonheur », a longtemps surfé sur la fibre patriotique du public algérien.

« Dans le football, un entraîneur au bout du rouleau, ça se voit à beaucoup de choses », disait il y a quelques jours le journaliste français Daniel Riolo sur le plateau de RMC.

Bien sûr, il parlait de Djamel Belmadi qui, de l’avis de tous, n’est plus celui qui a mené l’Algérie à la victoire finale en CAN 2019. Nervosité, accrochages avec la presse et les joueurs, choix plus que discutables, faux-fuyants…

Si l’on ajoute les résultats qui ne sont pas au rendez-vous, avec trois gros échecs retentissants consécutifs, le bon sens veut qu’il quitte, comme le ferait n’importe quel sélectionneur dans le monde.

Le changement à la tête de l’équipe nationale d’Algérie aurait dû survenir bien plus tôt même, précisément en mars 2022 lorsque les Verts se sont fait éliminer de la course à la Coupe du monde, deux mois après avoir été éliminés au premier tour de la CAN 2021.

Face au Cameroun en barrage du Mondial 2022, Belmadi avait deux situations favorables à gérer, un match retour à domicile après une victoire (1-0) à l’extérieur puis quelques minutes à tenir après avoir marqué au bout de la prolongation. Ces deux situations, Belmadi n’a pas su les gérer de la meilleure des manières.

Équipe d’Algérie : le « dernier mauvais choix » de Belmadi

L’histoire de l’arbitre Gassama et du match à « rejouer » a servi de faux-fuyant pour protéger le sélectionneur, épargné par le public et une grande partie de la presse et qui a fini par obtenir une troisième chance, un contrat prolongé de 4 ans et un salaire gonflé.


Personne avant lui n’a eu droit à un tel traitement. Même Abdelhamid Kermali, pourtant joueur de l’équipe du FLN durant la guerre de Libération et artisan de la première victoire de l’Algérie en coupe d’Afrique en 1990, a dû remettre sa démission après son échec à l’édition suivante, en 1992.

Il paraît que Djamel Belmadi réclamerait une quatrième chance après avoir très mal géré une autre situation très facile. À la CAN 2023, il manquait à l’Algérie pour se qualifier au deuxième tour un petit point à arracher devant une équipe qui n’a jamais gagné en coupe d’Afrique, la Mauritanie.


Belmadi et son équipe sont bien au bout du rouleau et le coach aurait gagné à le reconnaître, s’excuser et se retirer dignement pour le bien de l’équipe nationale. Mais ce n’est pas la voie qu’il a choisie.


Les informations fuitées et non démenties indiquent qu’il refuse de résilier son contrat et que s’il doit partir, ce serait avec tout « son » argent, soit trois ans de salaire équivalents à 7 millions d’euros.

Sur le plan purement du droit, il peut réclamer une telle somme et même aller à la FIFA pour l’obtenir. C’est sur le plan moral qu’une telle attitude ne passe pas, venant de surcroît d’un homme qui ne manquait pas une occasion pour évoquer son « contrat moral » avec le peuple. Après les trois échecs successifs au plan sportif, Belmadi ajoute un quatrième à son CV, celui-ci est d’ordre moral.

Même si la FAF se mure dans un silence incompréhensible, mais pas étonnant vu sa communication chaotique, Belmadi doit des explications aux Algériens.


Et à moins d’un démenti formel de sa part suivi d’un départ dans les règles de l’art, Djamel Belmadi risque de prêter le flanc aux critiques ad hominem et de dilapider son capital sympathie auprès du public algérien, resté intact malgré les échecs sportifs de la sélection.

Qu'est que c'est 7 millions à côté des 300 millions de Saidani?.

Pourquoi personne ne parle d’Amar Saïdani qui s’est réfugié au Maroc
By Idir Yatafen -21 février 2023152870
Amar Saïdani
Amar Saïdani
ALGERIE (TAMURT) – L’ancien parton du FLN, Amar Saïdani, également homme fort du régime algérien, a pris la fuite vers le Maroc, après la chute du clan de Bouteflika, en 2019 et la prise d’El Mouradia par une autre mafia pire que celle des Bouteflikas. Depuis 2019,Saïdani coule de beaux jour au Maroc avec sa famille sous la protection du Roi du Maroc.

Le comble, personne ne parle de lui. La presse algérienne et les décideurs continuent d’ignorer Amar Saïdani et son installation au Maroc, pourtant il a rallié « le pire ennemi » les généraux algériens qui dirigent le pays. Pourquoi la presse du régime algérien accuse toujours les indépendantistes kabyles de rouler pour le Makhzen alors qu’aucun responsable politique Kabyle ne vit au Maroc, au moment même ou l’ancien patron du FLN bénéficie de la protection et de la bénédiction du Roi du Maroc?

On sait bien qu’Amar Saïdani detient des secrets d’Etat et son installation au Maroc n’est pas sans contrepartie. Il a passé toute sa vie dans la haute sphère du régime et il connaît les rouages et les secrets du pays. Les décideurs algériens ne cessent d’accuser les Kabyles de rouler pour le Maroc alors que leur ancien » patron, comme ils aimaient l’appeler, est au Maroc avec sa smala. Il est à préciser que les liens d’amitié d’Amar Saïdani avec le royaume marocain ne datent pas de sa fuite vers ce pays après le déclenchement du Hirak. Bien avant, il a toujours exprimé ses positions contre le Polisario. « Le Sahara occidentale est partie intégrante du Maroc », avait déclaré l’ancien patron du FLN en 2018.

On parle même d’installation d’autres anciens militaires algériens au Maroc depuis des années mais jamais la presse algérienne ne cite leurs noms.

Idir Yatafen

"Saidani aurait dissimulé 300 millions d'euros dans un ...


21 avr. 2019 — Son nom est intimement lié au scandale de détournement des fonds alloués à la Générale des concessions agricoles, des fonds estimés à 550 ..."MOTUS ET BOUCHE COUSUE"
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