C’est un homme physiquement et moralement esquinté, qui nous a rendu visite à la rédaction, il était certificat médical établi au service psychiatrique à Errazi, à l’appui, dans un état de détresse aigué. En d’autres termes, complètement bouleversé et traumatisé. Ce père de famille sans histoires, pacifique et bien sous tous ses rapports, comme le témoignent élogieusement nombre de ses proches et amis, qui l’ont accompagné pour faire le tour des rédactions des journaux basés à Annaba, a fait l’objet, dénonce-t-il, d’une bavure policière au commissariat du 2eme arrondissement où il à été menotté et tabassé sans pitié par l’officier en chef et deux autres agents. Son seul crime : avoir rangé sa mobylette contre le kiosque Makhoukh, sur le cours de la Révolution. Chaque nuit, il aidait le tenant du Kiosque, histoire, de se faire quelques sous pour subvenir aux besoins de sa famille. Pis encore, la victime accusée, d’outrage à un officier pendant l’exercice de ses fonctions va être traduite en justice. Ses proches ont décidé de saisir les ligues de droit de l’homme, la presse, et le Général major Hamel, le Directeur Général de la Sûreté Nationale.
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