Annaba: 5ème jour de la grève de la faim de Rabie Kherouf - La LADDH exprime sa solidarité

Des militants des droits de l’Homme , écrivains et journalistes déplorent la détérioration de l’état de santé du journaliste et animateur à la radio locale Rabie Kherouf qui observe une grève de la faim depuis 5 jours . notre conbfr(ère gréviste a eu droit à un formidable élan de solidarité. Hier, c’était au tour de la ligue algérienne pour la défense des droits humains « LADDH », section de wilaya, d’exprimer son entière solidarité avec notre confrère gréviste. Le président du bureau local LADDH, dit dans son communiqué qu’il suit avec «  attention, vigilance et aussi avec inquiétude le combat du journaliste, militant et romancier, en grève de la faim depuis déjà 5 jours. » La LADDH indique dans son communiqué que « Rabie Kherouf est victime de persécution de la part de l’administration.  Après avoir travaillé pendant 3 ans en qualité de journaliste contractuel dans le cadre du pré-emploi, promesse lui avait été faite pour un recrutement permanent. Il est au chômage », note le même communiqué. Le gréviste, souligne la LADDH, s’est adressé en dernier recours au DG de la radio algérienne qui lui avait promis une solution. Mais rien n’a été fait. Rabie Kherouf a épuisé tous les recours. Il se sent las dans ses démarches au point de recourir à l’action ultime, la grève de la faim. Tout en tentant de le dissuader de poursuivre son action à la fois courageuse et risquée, mettant sa vie en danger, la LADDH section d’Annaba, fait appel à l’administration locale et aux autorités de tutelle d’apporter leur aide pour une issue favorable à ce drame humain. La LADDH, ajoute-t-elle, n’ignore pas les difficultés professionnelles du journaliste algérien en général compte tenu de l’environnement médiatique du pays. Ce dernier veut s’exprimer en toute liberté. Sa revendication fondamentale est basée sur la liberté d’opinion et d’expression qui sont les points fondamentaux de sa profession.  Et de conclure, que la Ligue reste aux côtés de notre confrère et entreprend toutes les démarches susceptibles de trouver une issue honorable à son problème. Il y a lieu de noter que l’état de santé de notre confrère s’est détérioré avant-hier, ce qui a nécessité son évacuation par les éléments de la protection civile du lieu de la grève, c’est –à-dire les portes de la radio locale, vers les urgences de l’établissement hospitalier « Laarbi Khrouf », où il s’est fait soigner avant de Renouer avec son action. Il revendiquet sa réintégration à la radio et par conséquent sa titularisation.  

L'EST - 26/09/2013 - Toufik Ouazaa