La ville de Aïn Berda est en train de subir une pénurie sans nom en eau potable. Des citoyens alarmés et blasés par cette situation ont pris contact avec notre quotidien pour nous signaler ces faits et par là alerter les services concernés afin de remédier à ce manque. Les nerfs sont à fleur de peau, car imaginez ces pauvres ménagères qui ne trouvent pas comment faire leur vaisselle, car la lessive peut patienter. Et puis comment préparer des repas de Ramadhan avec l’eau provenant de puits souvent mal curés, avec tous les dangers de maladies à transmission hydrique ? La ville est alimentée à partir de Guelaât Bou Sbaâ et lors de la visite du ministre de l’Habitat, M. Tebboune, il avait été dégagé un plan pour éviter justement cette pénurie programmée. Les habitants avaient fait confiance et attendu patiemment, seulement rien ne semble avoir été fait malgré la présence de plusieurs réservoirs qui restent désespérément vides. Les citernes des marchands ambulants d’eau potable soit disant « Bouglez » ne peuvent à elles seules pallier à ce déficit. La chaleur aidant, la consommation de ce précieux liquide ne fait qu’augmenter. Une énergique intervention est réclamée pour que la population soit alimentée régulièrement et non quelques heures par semaine.
lestrepublicain - 02 juillet 2014 - Ahmed Chabi
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