La rue Tarek Ibn Ziad était en émoi l’après-midi du mardi 8 juillet. Devant le N° 4, plusieurs policiers étaient en palabres avec un jeune portant un sac à dos. Nous apprendrons par la suite qu’il s’agissait de la victime. L’objet du vol est un portable haut de gamme, il faut le dire. Les badauds en grand nombre tenaient à assister en direct à l’arrestation du jeune malfaiteur, connu dans le quartier comme étant de la vieille-ville. Les immeubles de la ville, étant pour la plupart comme des vases communicants ont une sortie de secours qui donne sur une autre rue. C’est pourquoi les policiers s’étaient déployés également dans la rue Lamara pour éventuellement le pincer de ce côté de l’immeuble. C’est effectivement par cette porte qu’il comptait repartir en croyant que les policiers allaient faire chou blanc. Saisi au vol, au premier étage, il est rapidement menotté et embarqué dans un véhicule de la police. Le jeune propriétaire du portable devait être satisfait de constater que les policiers n’avaient donné aucune chance au malfaiteur de s’échapper et par là, disparaître avec le portable. La présence de policiers à travers toutes les artères de la ville a de quoi dissuader certains téméraires à s’en prendre aux paisibles ménagères en train de faire leurs commissions pour le ftour. Les malfrats sont pour la plupart du temps arrêtés en flagrant délit, n’ayant pratiquement pas le temps de se faufiler dans la foule et disparaitre.
lestrepublicain - 10 juillet 2014 - Ahmed Chabi
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