C’est un miracle que nos effectifs arrivent à découvrir des tentatives d’atteinte à notre économie et même à notre sécurité», a affirmé M. Harrat, secrétaire général de la section syndicale des douanes et membre de la fédération nationale des travailleurs de cette
institution. Il est approuvé par l’ensemble des douaniers qu’ils soient officiers ou simples. Le terrain des opérations confirme cette situation de véritable sinistre en moyens humains et
matériels des douanes de Annaba. Ceux existants sont obsolètes ou inutilisables. A l’image du scanner conteneurs qui, après avoir fonctionné quelques mois à peine après sa mise en
service, est tombé en panne en 2002. Depuis, il est stocké comme une vieille «chose» dont on n’a plus besoin. L’on n’a pas fait jouer la période de garantie pour imposer au fournisseur sa réparation et une maintenance régulière. «Cet outil de travail indispensable a été acquis comme pour jouer le rôle de poudre aux yeux. On l’a mis en panne pour permettre certaines choses. C’est d’ailleurs le cas dans plusieurs ports, dont Skikda», a affirmé notre même interlocuteur. Pas de véhicule, pas de brigade canine ni de maîtres-chiens au moment où se multiplient les opérations de contrebande, d’immigration clandestine et même, nous a-t-on dit, de trafic d’armes. La sécurité économique dans nos différents postes frontaliers terrestres, maritimes et aériens est vouée à l’improvisation. Cette dernière se généralise à tous les niveaux avec la saturation des effectifs.
El watan > 21/04/07 > Samy B.
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