Présidée par le maire d’Annaba, une évaluation des efforts entrepris par la commune, dans la cadre global de l’amélioration du cadre de vie du citoyen et de la gestion de la commune, a eu lieu hier avec la participation d’élus et de cadres techniques de la commune. Surtout, cette évaluation coïncide avec la fin de Ramadhan, mois où la commune est plus qu’à un autre moment sollicitée. Par le nettoiement par exemple et l’obligation qu’avaient les travailleurs de la voirie d’enlever aussi les déchets illicites, autant que les « commerçants » les générant sur la voie publique et à la fin, ces vendeurs informels et hors-la-loi laissaient carrément leurs étalages sur place et interdisaient même, avec insultes et menaces, aux ouvriers de la voirie de faire leur travail parce qu’ils les dérangeaient alors qu’ils leurs enlevaient leurs propres déchets. On ne peut assurer la stabilité sociale en permettant la transgression de la loi et la décision du Chef du gouvernement a vécu qui préconisait l’éradication du commerce informel. Aussi la commune n’a qu’à enlever les ordures et à se taire même si comme ces deux derniers jours où elle ne trouve même pas ou s’en débarrasser car encore une énième fois, la demie douzaine de résidents illicites dans l’enceinte du CET de Berka Zarga, ont bloqué la route d’accès aux véhicules de la commune. Dans ce cas, la commune gare ces camions chargés de déchets dans son parc et attend qu’on libère l’accès mais entretemps les déchets s’accumulent dans la ville et on ne peut les enlever. Qui s’inquiète de cette situation ? Les élus du conseil passent leurs nuits à veiller mais ils n’ont qu’à se débrouiller, tout est de leur faute, ils n’ont qu’à trouver une solution au problème de ces familles qui ont pris en otage toute une institution publique. C’est du moins ainsi que cela se passe à Annaba où la commune, est le bouc émissaire de tout un chacun, surtout ceux qui oublient qu’une carrière à Annaba ne signifie pas seulement, l’accès à l’aisance financière et à un château mais à travailler, ne serait-ce que pour mériter les salaires faramineux qui vont avec les fonctions. Ceci n’est aucunement une plaidoirie pour défendre le conseil communal, Dieu sait combien ces colonnes sont critiques avec la commune à chaque défaillance mais aucun gestionnaire digne de ce nom ne peut imputer à ce conseil communal quoi que ce soit quand le passif, au moment de son installation avait atteint l’intolérable. Bien au contraire, l’amélioration est constante mais il avait fallu aussi piétiner des habitudes pour le moins étranges, un laisser aller total, des programmes de l’Etat enfouis dans les tiroirs et une excuse toute trouvée, c’est la commune ! Quoi qu’il en soit, tout un chacun sait maintenant à quoi s’en tenir à Annaba qui fait quoi, qui dirige qui et qui s’en met plein les poches. Cette histoire d’une APC responsable de tout et de n’importe quoi à vécu car ceux à qui on persiste à la raconter sont eux aussi intelligents et savent à quoi s’en tenir.
lestrepublicain - 03 août 2014 - Ammar Nadir
Les Commentaires