Les murs de certains établissements éducatifs neufs, tous cycles confondus, présentent des fissures et l’érosion du ciment, suscitant la peur des parents d’élèves. Ceci est connu des responsables du secteur de l’éducation, à l’instar de ceux des directions de la construction et de l’urbanisme, du logement et des équipements publics. Le lycée , implanté dans la localité de Kherraza (El Bouni) , considéré comme un établissement éducatif pilote à l’échelle de la wilaya de par la qualité des commodités qu’il renferme , est le plus touché par la désagrégation du ciment , provoquant des fissures des murs des salles de classes et du préau . Bien que les services de contrôle technique (CTC) écartent tout risque d’effondrement des murs au niveau de cet établissement éducatif, il est à craindre que la chute du ciment peut être à l’origine d’accidents et causer des blessures aux élèves. La mauvaise qualité du ciment, utilisé lors de la construction des établissements éducatifs concernés, est la principale raison à l’origine de ce problème qui aurait pu être évité s’il y avait un contrôle et un suivi rigoureux de ces constructions ayant nécessité des centaines de millions de dinars. Par ailleurs, et à l’approche de la rentrée scolaire 2014, les pouvoirs publics et les élus sont appelés à réunir toutes les conditions pédagogiques et matérielles dans les établissements éducatifs. Outre la disponibilité de l’eau potable à longueur d’année et du chauffage en hiver, les établissements éducatifs doivent bénéficier de plus de sécurité et de quiétude. Au total, 340 établissements éducatifs sont opérationnels à l’échelle de la wilaya. Ils ont accueilli l’année scolaire 2013-2014 plus de 133 000 élèves.
lestrepublicain - 24 août 2014 - Hocine Akli
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