A l’approche de la saison estivale, le centre-ville et les rues commerçantes font peine à voir, de par la pagaille inextricable qui y sévit en matière de circulation et de stationnements automobiles.
Certes, le parc de matériels roulants a pris des proportions énormes, atteignant près de 150.OOO voitures tous gabarits confondus recensés dans la wilaya de Annaba, nonobstant ceux des visiteurs, ou provenant des villes voisines. Phénomène que connaissent d’ailleurs toutes les villes et villages du pays, en début de ce troisième millénaire où la possession d’un véhicule est comparable à celle de l’achat d’un téléphone portable. Mais ceci n’empêche qu’en matière de règlementation, la loi doit être toujours la loi et nul n’a le droit de l’enfreindre, quel que soit son statut social ou professionnel. Or, à Annaba tel n’est pas le cas. La règlementation en vigueur, clairement définie par des textes officiels et des signaux apparents peints en rouge et blanc, n’est nullement respectée au vu et au su des agents de l’ordre public, qui ne réagissent nullement aux infractions commises par les contrevenants. A titre d’exemple frappant et concret, nous citons le cas des deux côtés du Cours de la Révolution. Depuis la nuit des temps, et alors que le nombre de véhicules circulant à Annaba, se comptait sur le bout des doigts, le stationnement de véhicules y était strictement interdit, à l’exception de ceux appartenant à des usagers d’utilité publique indéniable, à l’image de médecins, sécurité, protection civile et autres…Actuellement, les deux côtés du Cours sont devenus, par la force des choses et la passivité des services publics, des parkings payants au profit d’individus sans foi ni loi, qui imposent un véritable diktat aux citoyens, les « forçant » à s’acquitter du « droit » de stationnement dans un endroit strictement prohibé. Le philosophe Allemand LIEBNITZ avait raison de dire que « sans ordre et sans discipline il n’y a point de paix sociale possible ». Et justement en l’absence de ces deux vertus cardinales, non seulement Annaba, mais l’ensemble du pays est en train de connaitre des remous sociaux, de par l’incompétence manifeste de certains de nos dirigeants chargés de la noble tâche de nous administrer.
Le Provencial - 20 mai 2015 - OMAR TOUATI
Les Commentaires
Je veux citer un autre exemple qui me laisse personnellement sidéré. Car tout est lié. C'est cette saleté partout où se dirige votre regard: Bouteilles et sachets en plastiques, papiers, canettes et toute sorte de détritus qui jonchent tout les espaces publics. Personne ne trouve ca intolérable, ni insupportable alors que c'est la première chose qui frappe aux yeux et notamment ceux des gens venus de l'extérieur habitués à la propreté. Quand on est incapable de résoudre se type problème, à quoi voulez-vous, vous attendre de la part de ces autorités incompétentes et dépassées ?