En effet, toutes les régions du pays, en particulier les wilayas de l’intérieur du pays souffrent des coupures récurrentes des services précités.
Malgré les dizaines de milliards de dollars engloutis dans les projets d’eau, barrages, conduites, retenues culinaires, le réseau de distribution peine à acheminer le précieux produit dans les robinets à cause précisément de ces coupures intempestives. Celles-ci surprennent le plus souvent les citoyens non avertis, abstraction des abonnés d’Alger et de ses environs qui passent pour être des privilégiés puisque ils sont destinataires de communiqués de presse.
Ailleurs, cet avertissement via les médias est totalement inconnu, d’où les colères légitimes des citoyens qui perçoivent cette attitude comme du mépris. Cette absence de communication montre à elle seule l’irrespect et le peu d’intérêt accordé aux citoyens.
Quant aux coupures de l’électricité et les baisses de tension, malgré les promesses des pouvoirs publics et les investissements énormes consentis, elles demeurent très nombreuses et freinent l’activité économique en ce sens qu’elles causent des pertes énormes aux commerçants qui utilisent réfrigérateurs, congélateurs, chambres froides, vitrines réfrigérées. cette situation agit particulièrement sur la rupture de la chaine de froid, ce qui n’est pas sans risques sur la santé des citoyens… alors que les baisses tensions ont un effet dévastateur sur l’électroménager et en particulier sur les ordinateurs et autres téléviseurs.
Le téléphone est une autre plaie qui affecte bon nombre de foyers qui subissent des pannes, appelées “dérangements”, un terme inexistant dans la téléphonie à l’étranger. Ces “dérangements” peuvent durer plusieurs mois comme c’est le cas dans certains quartiers de Constantine, Annaba, Batna, Tébessa et la liste est bien longue.
L’Internet, pour sa part, est une véritable arnaque en ce sens que lorsque ça marche c’est souvent du bas débit qui est fourni alors que vous payez pour soit disant du haut débit (ADSL).
La connexion est dans la plupart des cas très lente et s’interrompt à tout bout de champ. Et lorsque il y a une coupure cela peut durer quelques heures par jour ou plusieurs jours voire plusieurs semaines alors que les citoyens continuent à payer rubis sur ongles leurs factures ou leurs abonnements pour des services non rendus.
Ces différents désagréments, véritables indicateurs du sous développement qui continue de caractériser le pays, alors que des centaines de milliards de dollars ont été investis précisément pour satisfaire ces besoins, dénotent l’incapacité des pouvoirs publics et l’incompétence des gouvernements de Ouyahia (3 fois chefs de gouvernement), Benbitour, Benflis, Belkhadem et Sellal, qui ont montré leurs limites à mettre en place un système économique performant. du moment qu’ils avaient à leur disposition une manne de pétrodollars immense.
Le provencial - 02 Aout 2015 - Kaci Haider - Algérie1
Les Commentaires
Il faut comprendre que dans notre pays, tout est à moitié. Tout est à demi: Nos médecins sont des médecins à moitié, Nos ingénieurs sont des demi-ingénieurs, nos cadres sont des demi-cadres, nos Sociétés sont des demi-sociétés etc... Résultat tout le pays Marche à 50%. Parce qu'avec ce comportement de mollesse, d'incapacité, d'absence d'énergie, pour éviter souvent de se donner de la peine, on ne donnera jamais à notre pays la pleine mesure de ses possibilités.