Plusieurs assiettes urbaines constructibles ont été spoliées au niveau de la localité d’Oued-Zied, dans la commune d’Oued-El-Aneb, où les autorités locales semblent être submergées en matière de dépassements notamment dans le volet foncier, apprend-on de source proche de la wilaya.
Selon une correspondance de dénonciation adressée au chef de l’exécutif, de vastes superficies urbaines, situées aux abords de la RN: 44, non loin du barrage fixe de la gendarmerie ont fait l’objet d’un pillage systématique depuis des années déjà. « Des gens ont squatté avec une simple décision administrative - Hayaza - d’importantes superficies urbaines. Cette razzia, qui en dit long sur l’anarchie ambiante qui caractérise le foncier dans cette région, a engendré une série de différends opposant les différents antagonistes. Comble de l’ironie, des commerces qui échappent à tout contrôle, activent à l’aise au grand jour dans différents créneaux. » Lit-on dans la missive de dénonciation. Les auteurs de la correspondance signalent par ailleurs, que la création de la nouvelle ville de Drâ-Errich, est pour beaucoup dans le phénomène de razzia des parcelles de terrains et des constructions illicites, aux alentours directs de ce nouveau pôle urbain. C’est le cas de Aib-Amar, un bourg jouxtant la RN 44, situé entre la cité Oued-Zied et l’échangeur d’Oued-El-Aneb. Au bout d’une année seulement, ce hameau a vu la réalisation de nombreuses habitations individuelles le long de la lisière d’une montagne rocheuse qui sépare le site de la nouvelle ville de ce bourg. Plaie ouverte depuis des années, à Annaba, les constructions illicites qui sont essentiellement localisées dans les plus importantes agglomérations, à savoir le chef-lieu de wilaya, El-Bouni, Sidi Amar, El-Hadjar, se sont élargies de plus belle du côté de la localité de Drâa-Errich, ou l’on signale une fièvre dans ce cadre aux alentours du site de la nouvelle ville, du côté du tronçon Oued-Zied - Aib-Amar - Bassal.
lestrepublicain - 30 août 2016 - B. Salah-Eddine
Les Commentaires
Là aussi, il faudrait remettre la pendule à l'heure: Chercher où est la faute ? Comment en est-on arrivé là ? Qui a fait quoi ? Qui a ordonné quoi ? Il est indispensable, là également de décortiquer, au cas par cas toutes ces affaires de constructions en majorité illicites, pour prendre les mesures qui s'imposent et la mise en garde contre toute velléité de celui qui serait tenter de transgresser la régle.
En laissant se développer cette anarchie, c'est aussi l'urbanisme d'une ville qui prend un sévère coup. Du moment que toutes ces constructions étaient menées dans un désordre indescriptible du fait de l'absence de régles, de surveillances, dans une totale indifférence qui encourage le laisser-faire, le laisser-aller.